Réunion départementale des collectifs locaux - Montélimar - 31/3/07 - Compte-rendu

0 commentaires

Nota : Compte-rendu effectué par Pierre FRITSCH et Fabienne MOLLIER à partir de leurs notes. Les erreurs sont possibles, les omissions aussi, les incomplétudes probables… Les précisions peuvent encore être apportées. Mais il s’agit ici d’un compte-rendu, donc c’est ce qui s’est dit et non pas de ce qui aurait pu se dire et ne s’est pas dit ; les corrections (à faire parvenir à Pierre FRITSCH) seront apportées dans cette limite.

Présent-e-s :








27 personnes provenant. Représentant explicitement les partis : les Verts 26 (Pierre RIGUET), le PCF 26 (Jean-Pierre BASSET), la LCR 26 (Stéphane MOULIN et Edith ………)

L’invitation émanait des « comités Bové » du département. L’objectif était de réunir les « comités Bové », les « comités antilibéraux », voire les partis du département de la Drôme, pour faire le point sur les législatives et sur la possibilité de candidatures unitaires. Et il était relevé d’entrée de jeu que les Verts, le PCF et la LCR avaient déjà avancé sans attendre.

Stéphane GALDEMAS
Veut des candidatures antilibérales sur les 4 circonscriptions.

Pierre TRAPIER
Veut-on des candidatures antilibérales ? Lui se place en tant que PC et se place dans cette volonté de trouver des candidatures antilibérales.
Pour la circonscription de Montélimar, une candidature (Marie-Jo BAYOUD) et une suppléance (Jean-Michel BOCHATON) ont été actées lors d’une réunion qui a été convoquée par le PCF et à laquelle tout le monde était censé être présent. (Ici, certain-e-s membres du collectif de Montélimar précisent que celui-ci, non invité, a téléphoné au PCF pour participer mais a dû essuyer un refus).
Il y a la possibilité de reconquérir Portes-lès-Valence et on ne peut dissocier les législatives de cette possibilité et de cette volonté.
Ensuite, Pierre Trapier défend l’engagement de Marie-Jo BAYOUD et la teneur du tandem avec Jean-Michel BOCHATON

Hélène KIRCHNER
Il faut d’abord, avant d’engager des discussions plus précises sur telle ou tel candidature, définir ce que l’on veut, définir des critères. Pour elle, trois règles essentielles : parité, non cumul des mandats et diversité…

Jean-Louis BELLET
Il faut effectivement d’abord dire ce qu’on veut pour les législatives. Il faut virer la droite et le libéralisme en général… Or nos forces sont dispersées. Il faut recréer la dynamique et se mettre en capacité de le faire. Il faut se donner les moyens de retourner voir les gens avec du solide. Et il faut que notre mouvance antilibérale puisse compter dans le paysage, puisse être un appui pour les luttes à venir.
C’est ce qui a conduit les comités de la circonscription de Mariton à créer une association (dont les « statuts » ont été diffusés sur le Net). Dans cette association, tout le monde compte pour un, vient avec ses engagements, mais n’est qu’un individu parmi d’autres. C’est cette association d’individus qui travaille et qui tranchera en dernier ressort, et non pas les partis en tant que tels.

Pierre NICOLAS
Pense qu'on devrait envisager la solution suivante pour revenir à l'esprit unitaire qui nous a animé lors de la campagne pour le NON : 4 circonscriptions dans la Drôme ? ...donc 8 élu-e-s (4 titulaires et 4 suppléant-e-s), donc 4 femmes et 4 hommes, donc des possibilités pour 4 "mouvances" antilibérales (altermondialistes -PCF - Verts et Socialistes du NON29mai- Lcr, c'est-à-dire ceux qui étaient "présents" sur les estrades unitaires durant la campagne du NON à la constitution. « Il est plus que temps de faire remonter tout ce beau monde sur la même estrade. »
Proposition d'en retenir 2 de chaque sensibilité (un qui sera titulaire par exemple dans la 3ème circonscription et l'autre qui sera suppléant-e dans la 1ère ou une autre)
Avantages ?
- On ne reste pas dans la procédure d'échec avec ses déplorables préalables et son esprit de concurrence entre les postulants. « Nous battre unitairement contre une Europe de la concurrence et nous retrouver avec des candidats à la présidentielle concurrentiels est un contre témoignage ».
- Si ça pourrait donner l'impression de vouloir ne mécontenter personne, c'est surtout montrer notre confiance pour que les deux désignés dans telle circonscription soient porteurs des fondamentaux de la charte des collectifs29mai et des 125 propositions.
"Communiste unitaire", il se ferait un grand plaisir de voter dans sa circonscription pour un titulaire altermondialiste et une suppléante LCR ou autre « unitaire » (ou l'inverse) qui seront surtout des « émergences de nos groupes et luttes unitaires »
La marche à suivre ?
Les collectifs et comités de soutien de chaque circonscription se retrouvent au plus vite pour faire l'inventaire local de 4 candidat-e-s possibles. Un comité départemental d'harmonisation (avec un représentant de chaque collectif, de chaque comité de la Drome, de chaque « mouvance ») se réunit ensuite pour « placer » le mieux possible les titulaires et les suppléant-e-s. Les partis politiques et leurs adhérent-e-s reconnaissent ensuite (ou refusent) ces nominations proposées. Les possibles blocages ou désaccords seront réglés par les seul-e-s impliqué-e-s de la circonscription (ceci pour ne pas porter préjudice aux autres circonscriptions où l'esprit unitaire aura eu gain de cause).
Atteindre cet objectif "antilibéral-unitaire sur la Drôme" pour les législatives, c'est déjà mettre en route la 6ème République (pourquoi attendre qu'elle soit déjà là ?). C'est envoyer à l'Assemblée des députés symboles qui, choisis par les citoyen-ne-s, auront à coeur de continuer à avancer avec ces derniers (députés qui voteront en fonction de la charte et des 125 propositions et qui voteront contre toute proposition social-démocrate). C'est donner aux Drômois-e-s ce sentiment qu'ils ne votent plus pour telle tendance, au détriment d'une autre, mais pour un mouvement antilibéral et anticapitaliste.
C'est assurément plus qu'une addition de mouvances ! Le possible morcellement des candidatures antilibérales n'aura aucune force face au PS et ne sera considéré par lui que comme une réserve de voix d'appoint.
Et c'est finalement avoir confiance dans 8 élu-e-s solidaires et surtout pas concurrent-e-s !

Guy CASTELLI
Il faut être optimiste et dépasser les humeurs pour ne pas se planter. Lui considère que la présente réunion est quand même une « première » historique et que si on a la volonté d’aboutir unitairement, là est l’essentiel.
Il faut dépasser la simple mathématique, se mettre d’accord sur des principes avec d’avancer des noms.

Pierre RIGUET
Les Verts ont désigné candidat-e-s et suppléant-e-s pour les 4 circonscriptions.
Pour son mouvement, Michèle RIVASI est la seule à pouvoir mettre dehors le député Labaune. Il rappelle par ailleurs qu’elle a fait partie des personnes s’étant prononcées pour le NON à la constitution européenne.
Enfin, sa présence de ce jour veut indiquer le souci des Verts de la Drôme de situer où sont ses allié-e-s naturel-le-s.

Stéphane MOULIN
C’est un peu tôt pour arrêter toute décision pour les législatives et la LCR souhaite attendre les résultats du 1er tour de la présidentielle pour se positionner. Gauche ou pas au pouvoir après la présidentielle, ça change la donne pour les législatives.
La LCR est favorable à un rassemblement antilibéral de gauche. Elle veut cependant un accord national entre les partis et ce n’est qu’à défaut que les accords pourraient être plus locaux.
Il rappelle que la question de la possibilité financière de faire vivre son parti est une question déterminante et que pour cela il faut que des candidatures explicitement LCR recueillent un maximum de voix.
Il soutient que les Verts n'ont pas leur place dans les collectifs et que Michèle RIVASI ne peut en aucun cas être la candidate des collectifs.

Dominique MICHEL
Pour lui, le fric est le nerf de la guerre et les « comités Bové », qui veulent se constituer en parti au terme de la présidentielle, ont besoin de fric dans les mêmes termes que la LCR ou d’autres.

Stéphane GALDEMAS
Il y a effectivement un enjeu historique. Mais cela n’empêche évidemment pas d’être prudent et de ne pas retourner au casse-pipe. Il trouve aussi que c’est un peu tôt pour les législatives et qu’il faut attendre la fin du 1er tour.
Concernant les enjeux financiers pour les organisations politiques, il souhaite que l’approche « gagnant-gagnant » soit adoptée, plutôt que l’éparpillement.

Jean-Pierre BASSET
Le PCF est d’accord pour des candidatures communes et c’est ce qui le fait attendre un peu. Pour autant, il ne serait pas pertinent d’attendre le 1er tour des présidentielles.
Pour ce qui concerne la circonscription de Valence, tout est ouvert.
Pour celle de Montélimar, c’est réglé puisque ce sont les communistes BAYOUD-BOCHATON qui sont désigné-e-s par les collectifs.
Pour celle de Crest, c’est réglé puisque c’est MOTTET-DONZET.
Pour celle de Romans, les sections locales du PCF ont décidé souverainement de présenter les deux communistes DURAND-………..

Denis DONGER
Il ne voudrait pas que se renouvelle chez lui le même cycle que précédemment : optimisme, espoir… et déception. Or, aujourd’hui, on revoit déjà les appareils des partis revenir.
Pour lui, il ne faudrait que les problèmes de méthode ou autres ne soient en fait des écrans de fumée devant l’absence de volonté des partis d’aboutir.

Annie VITAL
Admet qu’on ne peut balayer d’un coup les structures existantes et leur culture. Il faut du temps pour dépasser les organisations existantes.

Pierre NICOLAS
Il faut absolument sortir du cadre concurrentiel et rentrer dans un cadre solidaire. Il est impossible d’admettre que les dés seraient joués à tel ou tel endroit.

Stéphane MOULIN
Il y a deux possibilités différentes : soit on se regroupe sous une bannière commune, soit on fait une répartition entre sensibilités.
La LCR va désigner ses candidat-e-s la semaine prochaine. L'un d'eux s’est déjà rapproché du collectif de Romans.

Jean-Louis BELLET
Un enjeu est de faire revenir les gens. On n’en est pas à se partager les miettes financières parce que pour l’instant ces miettes ne sont même pas gagnées. Faisons grossir le gâteau au lieu de se partager des miettes…
Il ne partage pas la « méthode Pierre Nicolas » parce qu’elle est encore une répartition entre les partis.
Pour ce qui est de la circonscription de Crest, il rappelle que si un nom circule, celui de Joël MOTTET, cette candidature n’a pour l’instant pas fait l’objet d’un processus de validation.

Stéphane GALDEMAS
Invite à sortir du débat partis/non-partis.
Il lui semble qu’il est sérieusement possible d’avancer dans toute la Drôme, mais il lui semble aussi que le principal obstacle semble venir de l’attitude du PCF.

Pierre FRITSCH
Intervient pour redéfinir les enjeux. Le premier est celui d’offrir une issue politique possible aux nombreuses luttes sociales, qu’elles puissent avoir des élu-e-s et non pas seulement des candidatures.
La démarche engagée dans les textes initiaux est de rechercher des candidatures unitaires, et non pas des candidatures communes. Dans l’optique des candidatures communes, ce sont les partis qui se mettent d’accord, dans l’optique de candidatures unitaires, le programme porté est celui défini par les 125 propositions.
L’arc politique que l’on veut rassembler est celui qui se retrouve derrière ces 125 propositions, même si elles sont imparfaites. Dans cet arc, se retrouve naturellement des individus engagé-e-s dans des partis et c’est seulement en tant que tel que les partis interviennent dans le débat. Mais l’arc ne se résume pas aux « clientèles » des organisations existantes, y compris le « parti Bové ».
Nous n’avons pas à acter les accords de partis et c’est aux collectifs de trancher en dernier ressort. De même, il n’est pas possible d’entendre que les carottes seraient cuites à Romans.
Pierre Fritsch donne son avis sur la candidature RIVASI qui, lui semble-t-il, pourrait être nôtre si elle partageait la défense des 125 propositions.

Annie VITAL
Jean-Marc DURAND est candidat PCF et non pas un candidat unitaire.
A Romans, ça à l’air de vouloir avancer entre la LCR et le « comité Bové ».

Sophie DEL MAFFEO
Elle est venue dans le but de trouver une candidature antilibérale sur Valence. Elle trouve dommage que le « comité Bové » ait décidé de s’absenter du CAUG.

Dominique MICHEL
Il faut selon lui attendre le 1er tour des présidentielles.

Robert FARESSE
Un parti ne doit pas être à l’écoute des citoyen-ne-s ; il doit avoir des choses à dire ! Personne n’a intérêt à liquider les partis, ni mêmes à les dépasser.
Pour l’instant, il souhaite quand même mettre l’accent sur ce qui a avancé, notamment Crest.

Fabienne MOLLIER
Elle ne comprend pas pourquoi il faudrait attendre les présidentielles. Quelque soit le résultat de la présidentielle, ce qu’on veut installer restera à l’ordre du jour.
La proposition de Pierre Nicolas lui convient ; c’est toujours ça de pris pour pouvoir avancer.
Elle ne voit rien qui puisse a priori empêcher une candidature RIVASI pour faire tomber Labaune.

Pierre TRAPIER
Veut traiter circonscription par circonscription et ne pas chercher des équilibres au niveau départemental.

A ce moment des échanges, un débat fait de phrases courtes aborde la question de la réunion qui a eu lieu la semaine précédente pour la législative de la circonscription de Montélimar. A l’argument avancé par le PCF selon lequel la réunion conduite à l’initiative du PCF était large et démocratique, il est rappelé que le collectif antilibéral de Montélimar a été exclu volontairement et explicitement de cette réunion par Annie Mazet, première responsable du PCF dans la Drôme, qui avait décidé que les soutiens à Bové ne pouvait participer au débat.

Guy CASTELLI
Il ne s’estime pas membre d’une « tendance Bové »…
Il est partisan d’avancées et de décisions rapides qui n’attendent pas les présidentielles. Veut pouvoir avancer au moins sur les trois circonscriptions où il semblerait qu’il soit possible de le faire.

Denis DONGER
Ne souhaite pas que tout soit traité circonscription par circonscription mais qu’il y ait aussi une validation départementale par un groupe du type de celui proposé par Pierre Nicolas.

Alain BONHOMME
Les « comités Bové » vont se constituer en parti. Tout le monde veut-il se compter ?

Une question récurrente a été posée lors de cette réunion : les partis en présence retireront-ils leurs candidat-e-s si un accord peut être trouvé. Cette question n’a fait l’objet d’une réponse affirmative que de la LCR. Le PCF semble encore vouloir faire valider en dernière instance par ses membres tout accord qui pourrait se faire.
Décision prise de se revoir le 12/4/07 à 18h à Livron. D’ici là, il conviendrait, si c’est possible, que les collectifs locaux et les partis se réunissent en interne pour avancer.

APPEL POUR UN RASSEMBLEMENT ANTILIBERAL DE GAUCHE ET DES CANDIDATURES COMMUNES

Signatures locales de l'appel au 20/12/06 Lucina ALBRIO, Sylvie ALLEGRET, Brigitte ALLIÉ, Jean-Pierre ALLIÉ, Alain AUBERT, Ludovic AUDRAS, Thierry AUZAS, Jacques AVELLAN, Samih BAAZIZ, Jean-Yves BAILLON, Jean-Pierre BASSET, Marie-Jo BAYOUD, Lila BENKEBOUCHE, Johny BESSY, Nicole BISIO, Frédéric BLACK, Jean-Michel BOCHATON, Nizon BONAT, Alain BONHOMME, Ginette BONNEFOI, Béatrice BOSSÉ, Gérard BOUCHET, Michel BOUFFIER, Francis BOUVIER, Jean BRET, Cécile BRUNON, Michèle BUCLON, Francisco CABELLO, Pascal CARADEC, Frédérique CHAMPELEY, Thierry CHANTRIER, Yaneck CHAREYRE, Pascale CHASSON, Guy CHATEIGNER, Muriel CHAULET, Geneviève CHAUVET, Roselyne CHAUVIN, François CHERET, Luc CHUILON, Annie CLUZE, Sonia COLIN, Denise COMBOROURE, Bernard CONDETTE, Laurent CONROZIER, Mathilde CRESSEND, Patrick CRESSEND, Viviane DEBARGE, Suzanne DEJOURS, Sophie DEL MAFFEO, Jean-Pierre DEMANGEL, Gilbert DESCOURS, Kamla DOGHMANE, Saïd DOGHMANE, Denis DONGER, Jacques DOUDELLE, Martine DOUDELLE, André DUNY, Gérard EON, Gérard ESSON, Jean-Noel FAGES, Jean-Luc FARGIER, Carine FAYARD, François FERRER, Robert FORT, Pierre FRITSCH, Ginette GAMON, René GAMON, Andrée GARCIA, Franck GENNETEAU, Philippe GLEYZE, Alain GOEURY, Isabelle GONZALEZ DEL POZO, Guido GONZATO, Anne-Marie GOUX, Paul GOYARD, Pierre GRALL, Amélie GRIMAND, Jean-Pierre HENNION, Franck HERGNIOT, Hervé HEYRAUD, Jean-Louis JAUDON, André KEMPF, Hélène KIRCHNER, Evelyne LAFUMAS, André LANGEVIN, Geneviève LARUELLE, J.-C. LASIRE, Jérôme LE PANSE, Simone LEBRAT, Jeannette LEBRUN, Rémi LEBRUN, Vincent LEBRUN, Philippe LEEUWENBERG, Bruno LENA, Marcel MAGNON, Claude MALIN, Françoise MAQUIN, Rodolphe MARCZAK, Stéphane MARIE, Marie-Aimée MARTIN-GRIMAUD, Jean MARTINEZ, Alain MAURAUD, Geneviève MIALLY, Valérie MOINE, Claudine MOLINES, Gérard MOLINES, Fabienne MOLLIER, Sylvain MOLLIER, Monique MORICAND, René MOULIN, Janette ORAZI, Claude PALLAVACINI, Jean-Paul PAYEN, Robert PENELON, Jean-Claude PERIGNAC, Jean-Luc PEROUZE, Mireille PETINOT, Jean PEYRET, Chantal PLEYNET, René POMMARET, Frédéric PUECH, Francette PUIGCERVER, Michèle PUJOL, Matthieu QUILLET, Alain REBOUL, Danielle RESTA, Marc RESTA, Roger REYNAUD, Roland REYNAUD, Jeanne RIVOLLET, Daniel ROGER, Philippe René Jean RONVAUX, Odile ROUVIER, Christian ROUX, Simone ROUX, Barbara SANDOZ, Natacha SANDOZ, SANTIER, Bruno SAUREZ, Odile SCHWERTZ-FAVRAT, Jacques SEGUELA, Christiane SELLAL, Linda SHERWOOD, SINICOLA Véronique, Catherine SORBE, Lucile STAHL, Jean-Paul STEF, Françoise SZYNKMAN, Pierre TRAPIER, Pietro TRUDDAIU, Jean-Laurent TRUFFA, Elvira TZIKUNIB, Patrick VARIN, Gilles VIEILLESCAZES, Claudine VIGNON, Annie VITAL, Joël VITAL, Jérôme VIVANT, Michel VIVANT, Robert VOGE, Issam WARD, Chantal WENDER, Jean-Pierre WÜRBEL