Réunion publique « candidature » du 4/12/06 - Compte-rendu

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Nombre de présent-e-s : 45

Sensibilités présentes :
- partis et mouvements politiques représentés en tant que tel : PCF et PRS
- militants politiques : PCF, PRS, Verts, A gauche autrement…
- associatifs, syndicaux, citoyens


Contenu

Comment s’est organisée la discussion ?

En ouverture de la soirée, Michel VIVANT présente les grandes lignes de son déroulement et l’esprit de cette soirée (3 à 4 minutes).
Guy CHATEIGNER introduit la soirée par l’exposé de la démarche qui est proposée pour la discussion de « la question de la candidature » par le Collectif national d’initiative (10 minutes). Il se rapporte donc prioritairement aux orientations décidées par le Collectif national pour cette discussion. Pierre FRITSCH explique (5 minutes) le déroulement concret des deux phases suivantes :
- discussion en petits groupes
- discussion générale

Discussion en petits groupes (3/4 d’heure)

Il est proposé de répartir les participant-e-s en groupes d’effectif équivalent. Tout le monde va donc au hasard ou au gré des affinités se mettre dans un des groupes.
Chaque groupe se voit ensuite attribuer au hasard l’examen d’une seule candidature. Chaque groupe devra ainsi examiner la candidature qui s’impose à son groupe et devra faire cet examen au regard des 6 critères proposés par le Collectif national.
Chaque groupe dispose d’une affiche permettant de recenser les arguments favorables ou défavorables au regard des critères. Est empêchée ainsi la démarche visant à faire se confronter directement les candidatures au regard d’une concurrence. Cette façon de procéder a également permis de préciser collectivement, en petit groupe, ce que renferme chaque critère général.
Dans chaque groupe, un modérateur ou une modératrice et un ou une rapporteur-e sont ressortent. La modération vise à la bonne tenue de la discussion à l’intérieur du groupe ; la personne rapporteure restituera le débat dans la séquence « discussion générale ».

Semblant particulièrement difficile d’examiner en groupe les quatre « candidatures complémentaires », faute d’éléments le permettant, est collectivement retenue l’idée que ces candidatures pourront rentrer dans le débat plus général « en plénière ». Ce qui ne fut pas le cas. En revanche, il a été décidé de discuter de la candidature de José BOVE dont il a été considéré qu’il conserve toute sa place dans la campagne à mener.

Discussion générale (1h30)

La restitution par le ou la rapporteure aborde donc seulement la précision des critères et la façon donc la candidature examinée se comporte face aux critères. La question qui est posée, en définitive, est d’abord : « quel est le meilleur profil pour porter notre démarche et notre programme ? »
Chacun ou chacune des rapporteur-e-s, à son tour défini au hasard, présente les analyses de son groupe. Ces présentations successives et très courtes, appuyées par la présentation des affiches rédigées en groupe, permettent de s’appuyer sur la question des critères, au regard de la démarche d’ensemble, et de ne pas mettre en opposition des candidatures. Toutes les personnes candidates devant en effet, à la sortie, mener la campagne ensemble dans un groupe de porte-parole porteur de la même dynamique.
Fabienne MOLLIER modère cette partie de la soirée.

La décision finale de la soirée

La décision finale reviendra à la réunion des collectifs locaux qui se déroulera les 9 et 10 décembre à Paris. La décision finale ne nous revient pas directement. Nous nous inscrivons donc dans la démarche d’apporter « notre point de vue collectif » au national. Nous avons donc recherché le consensus autour d’une candidature, mais ne l’avons pas cherché à tout prix. Nous avons élaboré notre réponse locale et ne l’avons pas apportée toute faite à cette réunion.
Le consensus n’ayant pas été complètement trouvé lors de cette réunion, nous avons « pris une photographie » de l’état de la réflexion et des positions du moment.


Compte rendu

Sur les affiches revenues des groupes :

AUTAIN :
Points positifs :
Engagement fort
Oratrice : c’est une combattante, une communicante
Jeunesse
Points négatifs :
Exposition, gestion, vie publique/vie privée : (un peu trop people ?)
Doutes sur sa neutralité
Maîtrise des sujets : Incomplète
Jeunesse : est-ce un atout ?

BOVE :
Capacité à rassembler : avis partagé suite à sa décision de retrait.
Faire vivre l’unité : Difficilement
La capacité à s’inscrire dans le cadre du travail collectif : Il est peut-être trop personnel.
Le respect de la stratégie et du programme : oui
La capacité à porter notre campagne. Oui, charisme personnel
Préserver notre avenir commun : sous forme de boutade « Il est pour le rassembleùent durable »

BRAOUEZEC
Les points positifs :
Elu de couches populaires
Faire vivre la diversité, travail collectif, préserver notre avenir commun : oui de par son expérience
Respect du programme et de la stratégie : Oui, on le crédite de loyauté.
Porter notre campagne : Il est capable de débattre sur le fond des arguments.
Les points négatifs :
Ambigu pour des communistes (par rapport à Buffet)
Ce n’est pas un tribun
Stature nationale d’envergure moyenne

BUFFET
Les points positifs :
Partage de son temps de parole lors de la campagne du TCE.
Ses actions,
Le fait qu’elle soit élue,
Son expérience politique, son expérience des responsabilités.
La capacité des militants du PC à s’engager dans la campagne.
Les points négatifs :
Difficulté de rassembler au plus large sous son nom (du fait qu’elle soit connue par les gens en tant que responsable du PC)
Tiraillement possible entre les stratégies du PC et celles du collectif, qui la placerait en position difficile.

SALESSE :
Points positifs :
Son parcours témoigne de sa capacité à rassembler ; à relier le social et le politique ; sa capacité de synthèse, à donner la cohérence de toutes les propositions du mouvement.
Sa constance dans son engagement par rapport au rassemblement et à sa vision antilibérale.
Ce qui fait débat :
Sa notoriété (pour certains un point faible, pour d’autres c’est indifférent)
Son âge (idem)
L’appartenance à aucun parti (idem)

La discussion

La soirée s'est déroulée dans une ambiance sereine et respectueuse des autres, de la diversité. On peut parler de réelle écoute réciproque. La question sur la distinction encarté/ non-encarté vécue comme péjorative mérite notre attention. Plus généralement c'est le rôle, l'utilité des organisations (partis...) qui est posée.

La nécessité de mettre les législatives dans le paquet a été réaffirmée.

Conclusions

Le consensus semblait dégager en priorité la candidature de Salesse et en second celle de Buffet. Ceci a été confirmé par un vote, à main levé, à un seul tour.

Le vote indicatif sur le 1er choix : AUTAIN (1), BOVE (4), BRAOUEZEC (0), BUFFET (16), SALESSE (22) et abstentions (2), a bien porté sur le candidat le mieux à même de rassembler toute la gauche antilibérale et permettant de préserver notre avenir commun. Cet indicateur montre une réelle volonté de rassemblement et de dépassement des sensibilités. Les deux candidat-e-s SALESSE et BUFFET sont donc perçu-e-s comme "les plus rassembleurs" avec la remarque qualitative suivante : plusieurs adhérents du PCF ont voté pour SALESSE, mais aucun non-adhérent du PCF n'a semble-t-il voté pour BUFFET.

Un petit regret : le vote sur le 2ème choix qui aurait pu être encore plus rassembleur, mais la fermeture du lieu d’accueil de notre réunion ne l’a pas permis.

Autres commentaires

Le collectif de Valence sort renforcé de cette "épreuve".

L’échange a permis d’affirmer que le week-end des 9 et 10 semble être la dernière limite raisonnable de désignation de notre candidat-e. Il faut maintenant (ce devrait être plus facile après les 9 et 10 décembre) élargir encore le collectif (diversité, populaire).

Par ailleurs, il convient de noter que les positions ont évolué, tant dans les semaines précédant cette rencontre que lors de cette rencontre elle-même. En tout état de cause, ressort nettement des discussions comme des résultats qu’une majorité s’inscrit dans un mouvement qui se veut une construction durable.

123,81 € ont été collectés lors de cette réunion publique.


Infos données sur la vie du collectif

- mardi 5 décembre à 17h30, maison des sociétés : Réunion du comité d’animation, (ouverte à tous)

- 8 décembre : Présence au meeting de Krivine à 20h à la Maison des syndicats, pour y distribuer le 4 pages et une invitation à notre réunion publique du 15 décembre

- lundi 11 décembre à 17h30, maison des sociétés : Réunion du comité d’animation, (ouverte à tous)

- vendredi 15 décembre, à 20h00 au Foyer de Fontlozier : Réunion publique sur le thème du « programme – projet », avec Jean-Jacques BOISLAROUSSIE

Collectif d’animation - 27/11/06 - compte-rendu

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(rédigé par Pierre FRITSCH)


Enseignements de la réunion publique du 23/11

Une discussion a lieu sur les 90 personnes présentes à cette réunion. Il est relevé la diversité des origines politiques des personnes présentes. Est également relevé le fait que la participation a été plus « populaire » que lors de notre constituante du 7/11. La qualité des échanges a été relevée par tout le monde.

La discussion sur les candidatures est arrivée assez tard dans la soirée, ce qui a probablement contribué à une moins bonne écoute à ce moment-là. Il est relevé la nécessité de calmer et décrisper les discussions sur ce point. Il ne faut pas que le délire l’emporte dès qu’il s’agit d’aborder cette question, nous avons besoin de la sérénité des échanges de point de vue.

Il y a quelque temps, il apparaissait utile de reporter le choix national du candidat ou de la candidate en janvier. Il semble maintenant nécessaire que cette question soit réglée au plus tôt, dès les 9 et 10 décembre, lors de la réunion nationale des collectifs locaux.

D’une manière générale, il paraît nécessaire d’organiser un peu mieux notre prochaine initiative publique par des dispositions plus appropriées. Par ailleurs, cette réunion a montré l’utilité qu’il y aurait de faire des réunions décentralisées, de proximité, dans les quartiers. Enfin, vu l’absence de la presse, qui pourtant avait explicitement annoncé sa présence, des modalités d’intervention auprès de la presse seront examinées.


Bilan de la réunion de « coordination départementale »

Trois membres du collectif d’animation (Jean-Paul STEF, Fabienne MOLLIER et Michel VIVANT) étaient présent-e-s à Crest ce dimanche, ce qui portait la présence totale à 18 personnes. Ces personnes provenaient des collectifs de Val de Drôme, Valence, Romans, Montélimar, Pierrelatte, Nyons.

Le choix a été fait de ne pas retenir notre proposition d’une initiative départementale au mois de décembre. L’autre choix qui a été fait est de ne pas se doter d’une structure départementale à ce moment de la campagne.

Les membres de Crest (Val de Drôme) ont fait le choix de s’en tenir exclusivement à la campagne des législatives et de ne pas travailler ensemble pour la présidentielle. Il semble que ce choix « particulier » ressorte du fait que la LCR locale souhaite le rassemblement à l’échelon local mais souhaite soutenir BESANCENOT pour la présidentielle.

A propos de la LCR, elle tient meeting le 8/12 à Valence et le Collectif de Valence souhaite être présent à l’entrée de ce meeting pour inviter à notre réunion publique locale du 15/12.


Réunion publique le 15 décembre

Jean-Jacques BOISLAROUSSIE, des Alternatifs, sera présent à Valence le vendredi 15/12 pour une réunion publique locale. Le Collectif d’animation souhaite que cette rencontre porte sur « le programme » et s’inscrive dans la préparation des « soirées à thème » de janvier et février.

Cette réunion publique se veut une approche du programme « ce que nous voulons » et doit permettre la création de collectifs thématiques pour la préparation collective des soirées à thème type éducation populaire. Ces réunions thématiques envisageront une comparaison des programmes de notre programme avec celui des autres forces politiques en présence.

Ces réunions autour du programme devront notamment permettre de dépasser les « résistances à l’utopie » que chacun et chacune peut poser face à un programme ambitieux.


Réunion candidature

Lundi 4 décembre : réunion publique à 20h avec comme ordre du jour unique la candidature à l’élection présidentielle.

Il faut relancer la demande à la mairie pour la salle H. Tazieff, à la Maison des sociétés (Pierre relance).

C’est bien une réunion publique et non pas une réunion des seul-e-s signataires de l’appel. Cette réunion s’inscrit dans le cadre de notre contribution à la réunion nationale des 9 et 10 décembre à Paris, où un (ou deux) d’entre nous devrait se rendre.

Notre réunion publique du 23/11 montre, s’il le fallait encore, la nécessité d’avoir ce débat et de poser publiquement l’ensemble des éléments sur la table. Il faut en effet que les personnes intéressées puissent trouver l’occasion de s’exprimer sur cette question et de ne pas évacuer les problèmes et enjeux.

Guy CHATEIGNER est chargé d’apporter des éléments d’introduction au débat qui se fera ensuite selon des modalités en sous-groupes. Michel VIVANT présentera la soirée. Pierre FRITSCH présentera l’organisation de la soirée. Cette organisation doit permettre, d’une part, que tout le monde puisse contribuer aux échanges et, d’autre part, de passer plus de temps à parler des contenus et enjeux que des personnes candidates elles-mêmes.

En résumé, on insistera sur le fait qu’il s’agit d’abord d’un groupe de porte-parole, que nous nous inscrivons dans la perspective d’une VIème République et que nous tenterons de définir ensemble quel est le profil de candidat-e que nous souhaitons pour mettre en œuvre nos propres orientations.


Des questions sur lesquelles il faudra revenir

Sur le Collectif d’animation, si notre réunion d’aujourd’hui montre que notre appel à l’investir a trouvé des échos favorables (participation de nouvelles personnes), nous devons continuer à l’élargir, sans limites, afin de permettre d’autant plus aux personnes qui le souhaitent de s’investir dans ce qui les motive le plus.

Une question sur laquelle nous devons aussi prendre du temps et qui est au cœur de notre campagne électorale est : que fait-on, au-delà de simples présences sur des marchés ? comment travaille-t-on toujours plus à faire de notre campagne une campagne « populaire, par le peuple » ?

Collectif d’animation - 21/11/06 - Compte-rendu

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(rédigé par Fabienne MOLLIER et Pierre FRITSCH)


Organisation de la réunion publique du 23/11

Rappel du compte-rendu de la réunion du Collectif d’animation du 14/11.

Disposition de la salle
Une tribune composée des membres actuel-le-s du Collectif d’animation. Une "tribune" qui reflète la diversité et qui a aussi pour rôle de réguler les débats, de veiller à ce que tout le monde écoute tout le monde dans le respect (c'est très important pour les individus, notamment ceux qui approchent pour la première fois la politique). Les présentations peuvent très bien être faites par des membres du collectif qui ne sont pas dans le collectif d'animation car il faut impliquer un maximum de gens, montrer la multitude et la diversité.
Il est important que chacun puisse s’exprimer, et se sente à l’aise pour ça. Il faut créer les conditions pour que des gens qui ne viennent pas habituellement dans les réunions politiques aient envie de venir débattre et échanger au sein du CAUG.

Objectifs :
- Faire connaître les collectifs national et local.
- Elargir et renforcer le collectif.
- Approfondir les débats.
- Que l’assistance reparte avec des rendez-vous, des échéances et éléments concrèts.

Timing et thèmes
Chacune de ces quatre interventions seront suivies d’interventions de la salle, questions, débats…

- Le contexte de naissance de notre CAUG (présentation par Michel VIVANT)
Michel VIVANT propose de commencer par un historique bref des vingt dernières années de manière à expliquer la naissance des collectifs. Pour ça, on pourrait s’appuyer sur le texte qu’il avait prévu pour la conférence de presse : depuis vingt ans, accélération du libéralisme par une volonté politique. Il n’y a pas de fatalité.

- Qu'est-ce que le collectif national antilibéral et les comités locaux ? (présentation par Fabienne MOLLIER)
Intervention sur les collectifs et leurs objectifs: naissance des collectifs, programme, orientation, démocratie participative…

- Son programme (présentation par une membre du CAUG)
Intervention sur les programmes : résumé des grandes lignes du programme. Ce sera présenté par une membre du CAUG que se chargera de trouver Jean-Paul STEF.

- Les candidatures aux élections présidentielle et législatives - La méthode de désignation (présentation par un membre CAUG)
Pierre FRITSCH fera la proposition à Guy CHATEIGNER de présenter cette partie.

Contact presse
P. FRITSCH a déjà prévenu une première fois la presse par fax. M. VIVANT rappellera le DL, FR3 et Radio France Drôme

Annonce
Annoncer par mèl, tract et affiches. J.-P. STEF se charge de l’affiche dans les lieux étudiants.

Préparation
Les signataires de l’appel sont invité-e-s à être présent-e-s dès 19h afin de préparer la réunion qui suivra.

Matériel
Une table à l’entrée avec divers documents, notamment des exemplaires du programme (version 8) le « Ce que nous voulons » ;
Un appel à signer l’appel national (et donc l’entrée dans le CAUG qui regroupe les signataires) ;
Le « 4 pages » national ;
Une caisse pour financer tout ça…


Un meeting (ou autre forme) en décembre

Un message a été envoyé au groupe national de porte-parole. Deux ont déjà répondu, il s’agit de Jean-Jacques BOISLAROUSSIE, des Alternatifs, et de Olivier DARTIGOLLES, du PCF. Les deux sont disponibles le 15/12. Nous avons sollicité ces gens au nom du CAUG mais nous allons examiner la possibilité que cette initiative puisse être d’échelle départementale. Cette question sera évoqué avec la coordination départementale du 26/12 à Crest.


Réunion candidature

4 décembre : réunion publique à 20h avec comme ordre du jour unique la candidature à l’élection présidentielle. On demandera à la mairie la salle Tazieff, à la Maison des sociétés. (Fabienne s’en charge). Une réunion du CAUG spécifiquement orientée sur la candidature. Nous devons apporter notre contribution avant les 9 et 10 décembre à Paris, où un (ou deux) d’entre nous devrait se rendre.
Lors de notre réunion publique du 23/11, une première approche aura nécessairement lieu, y compris avec les personnes non encore engagées dans notre mouvement.


Financement de la campagne

A priori, les frais d’élections sont pris en charge par l’Etat, sous plusieurs conditions :
- Faire plus de 5%.
- Respecter un plafond de dépenses.
- Rendre des comptes de campagne, notamment par le biais d’un mandataire financier.

Donc il faudra un mandataire départemental pour les présidentielles et un mandataire pour chaque candidat aux législatives.

Nous risquons d’avoir un certain nombre de décisions ou d’actions qui coûtent de l’argent, aussi nous devons-nous de ne pas faire comme si la nature réglait d’elle-même cette question. La nature, pour l’instant et à part quelques initiatives personnelles à partir de moyens propres, s’appelle PCF et ce n’est pas anormal puisque c’est la seule force organisée qui s’investit totalement dans notre campagne. Il faut donc que nous prenions des dispositions.
Il faut prendre officiellement l’attache du PCF pour examiner la situation financière dans sa complexité (présidentielle, législatives, financement étatique et fonctionnement impliqué…).
Parmi les autres décisions à prendre, il y a aussi sans doute à s’interroger systématiquement sur notre partie recette à chaque fois qu’on prend une initiative.
Il faut que nous ayons une organisation spécifique de la question financière ; rigueur et transparence restant des leitmotivs. Deux personnes du Collectif d’animation pourraient être désignées comme « trésorier » ou autre chose ; ces deux personnes ayant à faire le lien, éventuellement, avec le PCF. Ces deux personnes ne sont donc pas adhérentes du PCF.


Planning de réunions thématiques type « éducation populaire »

Proposition d’assemblées populaires thématiques à partir du 8 janvier, chaque lundi soir, dans différents quartiers de Valence, sept lundis de suite. Pour chaque assemblée, un chapitre du programme « Ce que nous voulons ». Les 7 premiers lundis à partir du 8/1/07, soit les 8, 15, 22, 29 janvier et les 5, 12, 19 février : assemblées populaires thématiques

Après ces sept semaines, il faudra sûrement compléter et y revenir dans d’autres types de situations.


Réunion du Collectif d’animation

Concernant le comité d’animation, on opte pour le calendrier suivant :
Des réunions hebdomadaires à 17h30 à la Maison des sociétés : semaine paire les lundis, semaine impaire les mardis. Prochain rendez vous : lundi 27 novembre, 17h30, Maison des sociétés, rue St Jean, Valence
Il est convenu l’élargissement du Collectif d’animation (aujourd’hui volontairement limité à 10 personnes) afin de pouvoir poursuivre en élargissant, en dynamisant, et en ne dépossédant pas les signataires des suites et orientations à donner. Cette élargissement reposera la question de l’émergence d’un groupe de porte-parole au sein du Collectif d’animation.


Agenda sur le site

Sur le blog, un nouveau lien « notre agenda ». Il conduit à notre agenda en ligne ! Tout le monde peut le lire.


Les outils de l’internet

Reste à faire évoluer notre outil comme avec l’aide d’une ou plusieurs personnes qui maîtrisent réellement ce genre de choses, qui peuvent y passer du temps et que ça intéresse.
Il serait bien que tout le monde prenne l’initiative d’inviter dans la liste de diffusion des personnes de son entourage.

Collectif d’animation - 14/11/06 - compte-rendu

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(Compte-rendu rédigé par Fabienne MOLLIER)

L’impasse est faite sur les débats, échanges d’idées (pourtant bien intéressants !) et ce compte-rendu s’en tient à l’organisationnel…


CONFERENCE DE PRESSE DU 16 NOVEMBRE

17h30 DEVANT LA TOUR DE L’EUROPE, à Fontbarlettes.
Michel VIVANT préparera la liste des points importants à présenter. Il commencera par une présentation globale puis s’efforcera de « glisser » vers le local. Bien sur ne pas oublier de parler de la réunion publique du 23.
Ensuite chacun pourra répondre aux éventuelles questions des journalistes.


REUNION PUBLIQUE DU 23 NOVEMBRE

Problème de la salle
Fabienne MOLLIER va rappeler Fontlozier et Valensolles. En cas de refus, où se replier ? Maison des syndicats, fac….

Il faut quand même commencer à envoyer l’info, même sans lieu, dès demain.

Il faut convier les « quarante-trois signataires » de la première réunion à venir à 19h pour préparer avec nous la réunion. Nous ne sommes que des organisateurs, et pas leurs représentants.

La proposition de faire venir des représentants nationaux est écartée. Elle semble trop prématurée.

Proposition d’organisation de la réunion :
- Présentation des collectifs (national et locaux)
- Présentation du programme. Des exemplaires seront disponibles dans la salle. Donner le nom du site où on peut le lire. Il faudra expliquer qu’on ne peut pas discuter de chaque point du programme lors de cette réunion, mais que c’est un des objectifs du CAUG pour les rencontres futures.
Il faudra également expliquer que ce programme souhaite prendre en compte les problèmes des gens, les faire participer à des débats, discussions… et faire remonter « tout ça » nationalement.
- Les candidatures aux présidentielles et aux législatives : Méthode de désignation.
- Parler de la date limite des inscriptions sur les listes électorales.
- Expliquer comment le collectif souhaite travailler. Etre pédagogue sur notre démarche.
- Enfin il faudrait proposer une suite. A chacun de réfléchir pour mardi à la forme de cette suite (commission sur tel ou tel thème,………), et avoir prévu un calendrier, de manière à ce que les gens repartent avec un prochain rendez-vous.

Chaque point pourra être présenté par n’importe quel membre du collectif (et pas seulement nous !)

En conclusion pour mardi, avoir trouvé une salle !
Réfléchir à ce qu’on propose comme suite (quelles formes de rencontres ?)


La vie du Collectif d’animation

- le jeudi 16/11 à 17h30 – conférence de presse publique
- le mardi 21/11 à 18h - réunion, notamment pour préparer la réunion publique
- le dimanche 26/11 – réunion de la coordination départementale des collectifs locaux à Crest
- les 9 et 10/12, réunion nationale des collectifs locaux à Paris.


Initiatives publiques à venir auxquelles participer

Jeudi 16 novembre à 17h30 au pied de la Tour de l’Europe, à Fontbarlettes – notre conférence de presse publique

Jeudi 16 novembre à 19h30 à Malissard – assemblée générale de "l'Association Intercommunale de Défense Contre les nuisances de l'Aéroport de Valence Chabeuil"

Samedi 2 décembre à la Maison des syndicats – Forum régional de la jeunesse (stand, débat…) – Initiative de la délégation jeunesse du Conseil régional.

Collectif d’animation - 8/11/06 - Compte-rendu

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Coordination départementale
Une coordination départementale des collectifs locaux va se mettre en place afin que les initiatives locales soient complémentaires et ne se chevauchent pas, mais surtout pour se donner les moyens d’intiatives publiques d’envergure départementale. La première rencontre devrait avoir lieu à Crest le dimanche 26 novembre.
A cette première rencontre, lancée à l’initiative de Jacques DOUDELLE, du collectif de Montélimar, devrait notamment être présent Franck ROLLAND, chargé du « suivi » des initiatives drômoises pour le Collectif national.
Le Collectif d’animation décide d’envoyer Michel VIVANT, Jean-Paul STEF et Fabienne MOLLIER à cette première rencontre.


Mise à jour du site internet http://caugvalence.blogspot.com
Le site sera mis à jour le plus régulièrement possible, notamment pour
- l’agenda des initiatives
- la liste des signataires
- des comptes-rendus
- notre actualité
A cette fin, tout le collectif d’animation se voit doté des possibilités de mise à jour et d’intervention dans le contenu du site.


Des initiatives
Nous convenons que nous ne limitons pas a priori la nature des initiatives pouvant être tenues :
- des réunions publiques type meeting unitaire
- des réunions publiques type débat thématique
- des réunions publiques type éducation populaire, explication de texte
- des petites très localisées
- des plus grandes à l’échelle de l’agglo
- des départementales en fonction des agendas nationaux
- …
L’implication dans les mouvements sociaux fait partie intégrante de notre démarche.
Beaucoup de « micro initiatives » sont donc également possibles et souhaitables et le collectif tentera de répondre aux sollicitations diverses.


Les prochaines initiatives publiques

- Grand meeting unitaire à Grenoble le 13 novembre
On se covoiture pour les personnes le désirant. Rendez-vous le lundi 13 à 18h15 place Dunkerque. L’info est sur le site.

- Une conférence de presse le jeudi 16/11 à 17h30 au pied de la Tour de l’Europe, à Fontbarlettes
Quartier populaire s’il en est ; pour une autre France, dans une autre Europe et dans un autre monde ; dans le quartier où les Reynolds sont en lutte.
Nous aurons le souci d’une représentation équilibrée de nos diversités politiques face à la presse.
Nous y annoncerons la constitution du Comité local, du Collectif d’animation et de la démarche locale et nationale dans laquelle nous nous inscrivons.

- Une réunion publique le jeudi 23 novembre à 20h
Réunion publique à l’échelle de l’agglomération.
A cette réunion, il ne s’agirait pas de refaire le programme, mais d’avancer la démarche et son explication.
La forme reste pour l’instant à définir.
Le lieu reste également à trouver puisque la Ville de Valence fait obstacle à la mise à disposition de salles.


La vie du Collectif d’animation

- le mardi 14/11 à 17h - réunion, notamment pour préparer la conférence de presse
- le dimanche 26/11 – réunion de la coordination départementale des collectifs locaux à Crest
- les 9 et 10/12, réunion nationale des collectifs locaux à Paris.


Les outils internet

Outre le site déjà évoqué en point 2 et qui n’est pas destiné prioritairement au débat, bien que le débat y soit possible, ont été mis en place deux autres outils :
- l’adresse caugvalence@yahoo.fr qui est l’adresse du collectif à laquelle chaque membre du collectif d’animation peut accéder et à laquelle n’importe quelle personne peut écrire pour toute demande au collectif animation.
- l’adresse caugvalence@yahoogroupes.fr Cette adresse permet à n’importe quel-le internaute d’écrire à toute la liste de diffusion qui a été créée ; c’est clairement une adresse d’échange d’infos et de débat. Si on met cette adresse en destinataire d’un message, un grand nombre de personnes le reçoit automatiquement.

Meeting à Grenoble le 13 novembre - covoiturage

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Covoiturage pour aller à Grenoble, au meeting unitaire. RDV à 18h15 place Dunkerque à Valence.

MEETING UNITAIRE
LUNDI 13 NOVEMBRE
A 20H au SUMMUM (Alpexpo) à Grenoble

allez voir là : http://www.alternativeagauche2007.org/spip.php?article447

"constituante" du 7/11/06 - Compte-rendu

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Introduction de Pierre FRITSCH
(la discussion qui a suivi se trouve après l'introduction)

Le 29 mai 2005, par le « non » qu'elle a gagné au Traité constitutionnel européen, la France populaire et antilibérale a manifesté qu'elle était en mesure de compter dans ce pays. Ce « non » a créé des ouvertures dans l’horizon ; premièrement une ouverture en terme d’orientations politiques et, deuxièmement, une ouverture en terme de rassemblement politique pouvant permettre de penser l’avenir. Il nous appartient maintenant de prendre en main les diverses élections qui viennent pour en changer la donne et la portée. Nous avons encore des combats à gagner et, pourquoi pas, des pouvoirs à prendre pour transformer vraiment la vie.

Depuis plus de vingt ans, les conquêtes sociales sont mises à mal par les différentes variantes des politiques libérales. L’actuelle politique du groupe Chirac-Villepin-Sarkozy, dans un partenariat étroit au Medef, tente d’achever le démantèlement de piliers essentiels de notre société. Il est temps de mettre un coup d’arrêt à ces politiques qui généralisent l’insécurité sociale pour détruire les solidarités et désarmer les résistances. Il est temps de battre la droite et les politiques libérales et d’ouvrir une nouvelle perspective à gauche. C’est dans cette ambition que s’inscrit l’Appel « Pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes : il y a urgence ! »

Cet appel affirme que « seule une union de toutes les énergies antilibérales autour d’un projet commun, seules des candidatures communes antilibérales de gauche aux élections présidentielles et législatives peuvent ouvrir la voie à une authentique alternative (…) ». Cet appel propose la création d’un « collectif national d’initiative » et invite à créer partout des « collectifs locaux d’initiative, unitaires et populaires » afin de « discuter de toutes les questions auxquelles ce rassemblement devra répondre, de lever les derniers obstacles et de concrétiser cette campagne ».

Le Collectif d’initiative national s’est mis en place, existe, prend des initiatives, y compris dont les média se font maintenant largement écho, et aujourd’hui de nombreux collectifs locaux se créent. Créons le nôtre, pour l’échelle qui me paraît pour l’heure la plus pertinente, l’agglomération.

Pour éviter des interprétations disparates et afin d’avoir une référence commune nationale pouvant servir de repère pour nos initiatives locales, il peut être utile de rappeler les objectifs de ces comités locaux.

Il me semble que notre comité local doit se vouloir UNITAIRE. Dès le départ, nous devons chercher à rassembler toutes les forces et sensibilités représentées dans l’appel national. Mais il faut viser plus large car il s’agit bien de rassembler toutes celles et ceux qui rejettent les politiques libérales et aspirent à une alternative.

Et il me semble que notre comité local doit se vouloir POPULAIRE. Notre ambition devrait être d’aller bien au-delà des cercles habituels des militants politiques, un peu à la manière de l’investissement citoyen qui s’était développé dans les collectifs unitaires au plus fort de la campagne contre le Traité constitutionnel européen. Des dizaines de milliers personnes, militantes associatives ou syndicales, s’étaient investies dans la bataille. Cette plus-value fut décisive pour la victoire, il faut viser la même dynamique. Il me semble qu’il faut avoir cette ambition en tête dès le départ et construire nos initiatives en conséquence.

D’abord, la dimension de proximité est nécessaire à la pleine dimension populaire. C’est cet enracinement populaire de proximité qui donnera toute sa force d’entraînement à notre campagne, qui permettra de surmonter les obstacles médiatiques et de toucher des milliers de personnes de notre agglomération, notamment celles que notre société exclut le plus.

Ensuite, les aspirations et l’espoir des citoyens et citoyennes pour un réel changement sont forts. Mais des doutes existent aussi : sur la possibilité d’une autre politique, sur la possibilité d’aboutir à des candidatures unitaires à la présidentielle et aux législatives. Notre collectif devrait, me semble-t-il, développer des actions et des initiatives pour répondre à cette double interrogation, tout en s’inscrivant bien sûr et fortement dans les luttes et mobilisations, actuellement nombreuses, contre les politiques libérales.

Enfin, il ne s’agirait pas de nous enfermer en vase clos pour débattre programme et candidats mais bien de développer des initiatives publiques. Il nous faudrait donc développer le débat autour des enjeux de l’alternative et des candidatures unitaires en se tournant le plus possible vers les citoyennes et citoyens.

Nous ne partons pas de rien, de nombreuses initiatives nationales ou locales existent déjà, nous ne sommes pas seul-e-s. Ainsi existe-t-il une « Charte pour une alternative au libéralisme », mise en forme par les anciens collectifs du 29 mai. Ainsi existe-t-il également un texte-programme en construction et en phase d’enrichissement et qui s’intitule « Ce que nous voulons ». Ainsi existe-t-il aussi un collectif national qui fédère les collectifs locaux. Tout ce qui existe fournit un socle commun partagé par toutes les forces engagées dans le Collectif national d’initiative (et même au-delà puisque y ont participé des forces associatives et syndicales). Ce sont des outils de travail qui permettent dès aujourd’hui d’alimenter réflexions, débats et, c’est évident et nécessaire, les initiatives multiples et décentralisées. L’essentiel est la référence partagée à l’appel national, à sa philosophie et la volonté de construire l’avenir tous et toutes ensemble.

On peut aujourd'hui, et c'est l'ambition de cette rencontre constitutive, fonder un rassemblement sur la base de ce qui nous unit plutôt que sur ce qui nous diviserait. Notre premier point commun : nous sommes résolument à gauche. Notre second point commun : nous voulons une France, une Europe et un monde où ne règne pas un libéralisme à tout crin, et qui ne mettent pas l’existence même de notre planète en danger. Notre troisième point commun : nous ne voulons pas abdiquer devant les systèmes de dominations que sont le capitalisme, le sexisme ou le racisme. La gauche que nous voulons est une gauche antilibérale, écologiste, féministe, antiraciste, altermondialiste, bref, une gauche égalitaire et solidaire. Ce sont ces combats modernes que nous pouvons porter collectivement autour de candidatures unitaires des forces et individus se réclamant de cette modernité.

Cette réunion constitutive a été largement ouverte à tout le monde et s'inscrit dans le mouvement national qui se développe. Les sites www.alternativeunitaire2007.org et www.alternativeagauche2007.org rassemblent un grand nombre d'informations sur ces initiatives locales qui se multiplient et dont la dynamique surprendra ceux ou celles qui veulent écrire l'histoire avant qu'elle ne se déroule. Mais comment populariser notre création ? C’est à nous ici d’apprécier la formule la plus adaptée, l’objectif étant de bien rendre visible la création de ce collectif et les forces, courants et individus qui le portent.

Enfin, pour finir avec notre ordre du jour aujourd’hui, je serais tenté de dire qu’il y a un minimum de choses concrètes avec lesquelles nous devrions repartir :

Je crois qu’il nous faut nous doter de la possibilité d’agir rapidement et efficacement et qu’à ce titre la mise en place ce soir d’un « collectif local d’animation » est absolument indispensable. Je dirais aussi que ça devrait se faire en conformité avec l’esprit et la lettre des engagements nationaux. C’est une campagne collective, il faut donc une animation collective et non pas quelque chose qui reposerait dans une seule main. C’est une campagne qui se veut unitaire, il faut donc que toutes les sensibilités politiques et notre diversité de ce soir soient représentées. Enfin, notre campagne met l’accent sur la nécessaire égalité des sexes et il faut donc aussi, selon moi, que femmes et hommes soient présents et présentes à égalité dans les collectifs que nous mettons en place. Voilà donc pour le « comité d’animation ».

Mais on le sait, tout le monde n’est pas efficace de manière égale dans des organisations pratiques et dans des expressions publiques orales. Il faudrait donc, je crois, que nous nous dotions également d’un « collectif local de porte-parole ». Là encore, la même approche que précédemment devrait être envisagée pour sa composition.

Pour finir cette introduction, je dirais qu’un troisième point me paraît indispensable d’être réglé dès ce soir : nous devons partir d’ici avec au moins une initiative publique dans la ligne de mire. Ca pourrait être déjà une modeste réunion publique qui nous permettrait d’avoir sans tarder de nous mettre en situation de communication publique.




Comtpe-rendu des débats
(Compte-rendu rédigé à partir de notes personnelles...)

60 personnes présentes

Au départ de la réunion, un rapide tour de table est effectué afin que chacune des personnes se présente succinctement.

Sylvain MOLLIER
Il est ravi du rassemblement des trois sensibilités de gauches : communiste, verte et radicale.

Pietro TRUDDAIU
On est en retard, à Valence, mais tout n’est pas à inventer puisque les bases existent, tant au niveau national que par ce qui se fait aussi ailleurs.

Jean-Paul STEF
Il faut qu’on s’approprie, au sens large du terme, le programme. Pour l’instant, parce qu’on vient de se constituer, ce programme n’est pas encore le nôtre.
Il faut qu’on soit « populaire », que nous allions chercher un enracinement au-delà des personnes déjà présentes.
Il faudra qu’on se revoit et même assez rapidement.

Odile SCHWERTZ-FAVRAT
Ce n’est pas parce qu’on est en retard, à Valence, qu’il nous faut brûler les étapes du débat.

Jean-Pierre BASSET
Le contenu du programme proposé reste encore à travailler.

André DUNY
Il est inquiet et ne croit pas trop à cette ouverture ; il demande à voir.
Dans un esprit d’éducation populaire, il faut un large travail de débat autour des propositions faites dans le programme.

Jean-Michel BOCHATON
Enfin on se reparle depuis le 29 mai.
Tant dans le résultat du 29 mai, que par la lutte des « Mandela » que dans la récente initiative de parrainage des sans-papiers, l’élan chemine.
Il faut aller vers la VIème République
Vérifions qu’on veut et peut travailler ensemble.

Gérard ESSON
Dans les entreprises, il y a beaucoup de discussions sur l’avenir ; tant celui des enfants que celui des retraités.
En tant qu’élu en charge de la sécurité à Bourg-lès-Valence, il trouve nécessaire que les réponses apportées soient opposées à celles de Sarkozy.

Michel VIVANT
Il faut raccrocher le détail du programme au concret local et même partir de ce concret local pour vérifier que le programme apporte des réponses.
En ce qui le concerne, le contenu du programme en l’état d’aujourd’hui lui convient, convient à son profil de militant environnementaliste, anti-OGM et syndicaliste.

Jonhy BESSY
L’objectif est d’éviter un nouveau 21 avril et pour cela, ce qu’il faut, c’est être en rupture avec ce qu’on pourrait appeler « la guerre aux pauvres ».
Il faut aussi mettre de la citoyenneté dans les entreprises, que les salarié-e-s aient leur mot à dire dans les choix.
La démocratie participative doit être au cœur du projet.

Denis DONGER
Enfin ! il se passe quelque chose.
Il faut empêcher que ça s’étripe, « là-haut », parce que nous avons le devoir de mener le processus unitaire à son terme.
Il a en tête les présidentielles, mais aussi les législatives et les municipales.
Nous devons d’abord exprimer et mettre en valeur ce qui nous rassemble, ce qui n’empêche pas d’exprimer des points de vue différents.
Il faut montrer au PS qu’on compte et qu’on a l’intention de compter ; il faudra faire avec nous.

(...)

Pierre TRAPIER
On doit être populaire ! Et la question est notamment celle de savoir ce qu’on fait du « non » du 29 mai ; on a le devoir d’en faire quelque chose. On n’a pas de temps à perdre/
On doit être un collectif d’actions et on est attendu sur cette action populaire.

Marie-Thérèse TETU
On dit souvent « on », mais qui est ce « on » ? Et quand on dit « on » est « d’accord », sur quoi est-on « d’accord » ? Pour elle, les réponses apportées par le programme ne sont pas automatiquement pertinentes, au moins pour trois raisons :
- pour apporter une bonne réponse, il faut commencer par se poser les bonnes questions ;
- il faut admettre qu’il puisse y avoir des réponses différentes et valables à une même question ;
- d’autant plus que les réponses qu’on peut apporter sont « historiquement datées ».
Il faut admettre le processus, le chemin vers.
Il faut aussi dépasser les jeux de forces actuels.

Patrick LART
La démarche l’intéresse ; enfin une bonne occasion se manifeste !
Il souhaite par ailleurs que l’approche internationale soit plus poussée car c’est à ce niveau que des réponses satisfaisantes aux crises peuvent être apportées.

Roger GRESSE
On surestime les instances internationales. Derrière les instances se trouvent des politiques qui mettent en place ces instances et c’est donc bien à ce niveau que se trouve l’enjeu.
Le programme, on s’en fout ! La question, c’es surtout comment fait-on pour qu’il réponde aux attentes. On doit donc mener un débat de terrain, alimenté par l’action, et on vérifie ensuite la pertinence du programme ; s’il faut, on le change.

Sylvain MOLLIER
On s’en fout du programme et, surtout, il ne faut pas s’arrêter dessus.

Larbi ………….
Le libéralisme est sans issue pour l’humanité et la planète.
Il n’y a pas que l’échéance des présidentielles, il y a les suivantes.
L’enjeu est de réussir à faire aboutir les luttes.
Il nous faudra du temps ; tout ne se réglera pas dans les mois qui viennent et nous sommes dans un processus qui doit conduire à parvenir à nous projeter dans un « autre chose » à inventer.

Vincent LAUBRETON
Il faut qu’on se donne du temps.
Il nous faut une méthode de travail.
Une des questions est : que fait-on du pouvoir dans la vie concrète ?

Pietro TRUDDAIU
Le PCF a décidé de s’engager à fond, que Buffet soit candidate ou pas.
Il ne faut pas oublier les quartiers, dans notre campagne ; et c’est même l’ancrage populaire qui doit avoir raison du reste. On n’est pas seulement un « forum ».

Samih BAAZIZ
Enfin !
Il faut de l’alternatif et non pas de l’alternance.


La suite des interventions a été plus orientée vers des « échanges dynamiques », non relevables. L’enregistrement de la séance a été réalisé et il est possible d’en avoir copie numérique (pas tout de qualité et 50 Mo de mémoire).

Suite à discussion sur la proposition liminaire de création de deux collectifs « animation » et « porte-parole », la décision a été prise collectivement de la constitution d’un seul collectif d’animation à l’intérieur duquel des porte-paroles pourraient être désigné-e-s. Sachant que des compléments pourront s’ajouter, les personnes désignées sont :
BONNEFOI Ginette, DONGER Denis, FRITSCH Pierre, MAQUIN Françoise, MOLLIER Fabienne, PERRIER Gérald, SCHWERTZ-FAVRAT Odile, STEF Jean-Paul, SZYNKMAN Françoise, VIVANT Michel

APPEL POUR UN RASSEMBLEMENT ANTILIBERAL DE GAUCHE ET DES CANDIDATURES COMMUNES

Signatures locales de l'appel au 20/12/06 Lucina ALBRIO, Sylvie ALLEGRET, Brigitte ALLIÉ, Jean-Pierre ALLIÉ, Alain AUBERT, Ludovic AUDRAS, Thierry AUZAS, Jacques AVELLAN, Samih BAAZIZ, Jean-Yves BAILLON, Jean-Pierre BASSET, Marie-Jo BAYOUD, Lila BENKEBOUCHE, Johny BESSY, Nicole BISIO, Frédéric BLACK, Jean-Michel BOCHATON, Nizon BONAT, Alain BONHOMME, Ginette BONNEFOI, Béatrice BOSSÉ, Gérard BOUCHET, Michel BOUFFIER, Francis BOUVIER, Jean BRET, Cécile BRUNON, Michèle BUCLON, Francisco CABELLO, Pascal CARADEC, Frédérique CHAMPELEY, Thierry CHANTRIER, Yaneck CHAREYRE, Pascale CHASSON, Guy CHATEIGNER, Muriel CHAULET, Geneviève CHAUVET, Roselyne CHAUVIN, François CHERET, Luc CHUILON, Annie CLUZE, Sonia COLIN, Denise COMBOROURE, Bernard CONDETTE, Laurent CONROZIER, Mathilde CRESSEND, Patrick CRESSEND, Viviane DEBARGE, Suzanne DEJOURS, Sophie DEL MAFFEO, Jean-Pierre DEMANGEL, Gilbert DESCOURS, Kamla DOGHMANE, Saïd DOGHMANE, Denis DONGER, Jacques DOUDELLE, Martine DOUDELLE, André DUNY, Gérard EON, Gérard ESSON, Jean-Noel FAGES, Jean-Luc FARGIER, Carine FAYARD, François FERRER, Robert FORT, Pierre FRITSCH, Ginette GAMON, René GAMON, Andrée GARCIA, Franck GENNETEAU, Philippe GLEYZE, Alain GOEURY, Isabelle GONZALEZ DEL POZO, Guido GONZATO, Anne-Marie GOUX, Paul GOYARD, Pierre GRALL, Amélie GRIMAND, Jean-Pierre HENNION, Franck HERGNIOT, Hervé HEYRAUD, Jean-Louis JAUDON, André KEMPF, Hélène KIRCHNER, Evelyne LAFUMAS, André LANGEVIN, Geneviève LARUELLE, J.-C. LASIRE, Jérôme LE PANSE, Simone LEBRAT, Jeannette LEBRUN, Rémi LEBRUN, Vincent LEBRUN, Philippe LEEUWENBERG, Bruno LENA, Marcel MAGNON, Claude MALIN, Françoise MAQUIN, Rodolphe MARCZAK, Stéphane MARIE, Marie-Aimée MARTIN-GRIMAUD, Jean MARTINEZ, Alain MAURAUD, Geneviève MIALLY, Valérie MOINE, Claudine MOLINES, Gérard MOLINES, Fabienne MOLLIER, Sylvain MOLLIER, Monique MORICAND, René MOULIN, Janette ORAZI, Claude PALLAVACINI, Jean-Paul PAYEN, Robert PENELON, Jean-Claude PERIGNAC, Jean-Luc PEROUZE, Mireille PETINOT, Jean PEYRET, Chantal PLEYNET, René POMMARET, Frédéric PUECH, Francette PUIGCERVER, Michèle PUJOL, Matthieu QUILLET, Alain REBOUL, Danielle RESTA, Marc RESTA, Roger REYNAUD, Roland REYNAUD, Jeanne RIVOLLET, Daniel ROGER, Philippe René Jean RONVAUX, Odile ROUVIER, Christian ROUX, Simone ROUX, Barbara SANDOZ, Natacha SANDOZ, SANTIER, Bruno SAUREZ, Odile SCHWERTZ-FAVRAT, Jacques SEGUELA, Christiane SELLAL, Linda SHERWOOD, SINICOLA Véronique, Catherine SORBE, Lucile STAHL, Jean-Paul STEF, Françoise SZYNKMAN, Pierre TRAPIER, Pietro TRUDDAIU, Jean-Laurent TRUFFA, Elvira TZIKUNIB, Patrick VARIN, Gilles VIEILLESCAZES, Claudine VIGNON, Annie VITAL, Joël VITAL, Jérôme VIVANT, Michel VIVANT, Robert VOGE, Issam WARD, Chantal WENDER, Jean-Pierre WÜRBEL