Rassemblement public, à plusieurs voix et festif

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Pour la gauche antilibérale, c’est clair :
« Il faut battre Sarkozy en votant Ségolène Royal » !


Divisée, la gauche antilibérale n’a pu s’imposer comme un acteur essentiel de cette élection. Il lui revient aujourd’hui de dépasser sa dispersion électorale pour prendre ses responsabilités et contribuer à battre Sarkozy au second tour.

Nous nous adressons en ce sens à toute la « gauche de gauche », pour appeler à battre la droite sur la base des exigences et valeurs de transformation sociale et écologiques qui forment son patrimoine commun. Nous savons que nos discours sont divers. Mais nous ne doutons pas de l’efficacité de notre rassemblement pour mobiliser toutes les énergies à gauche. Voilà bien le minimum que nous devons aux millions d’hommes et de femmes qui veulent conjurer la menace Sarkozy mais ne se retrouvent pour autant pas dans le « pacte présidentiel » de Ségolène Royal.

Face à une droite dure, le programme de Ségolène Royal ne paraît pas à la hauteur. Nous en sommes convaincus : la gauche ne doit pas s’adapter au libéralisme mais le combattre ; c’est le plus sûr moyen de battre la droite.

« Ensemble, tout devient possible »… même virer Sarkozy !

Contre le projet antisocial de Sarkozy, contre cette droite arrogante, le deuxième tour prend nécessairement l’allure d’un referendum anti-Sarkozy pour tous ceux et celles qui entendent résister à sa politique. Le 6 mai nous serons du côté de ceux et celles qui veulent empêcher Nicolas Sarkozy d’accéder à la présidence de la République.

vendredi 4 mai 2007
à partir de 18h30
Place Belat (Place St Jean) à Valence



A l’initiative du Comité antilibéral unitaire de gauche de Valence (CAUG), avec la participation
- du Parti communiste français (PCF) de l’agglomération valentinoise, des Verts Drôme, de Pour une république sociale (PRS), du Mouvement Citoyen En Avant Ma Cité, du Comité de soutien aux sans-papiers
- de membres des Comités Bové, du Mouvement républicain et citoyen
- (un membre de la LCR a également pris la parole)

Réunion départementale des collectifs locaux - Montélimar - 31/3/07 - Compte-rendu

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Nota : Compte-rendu effectué par Pierre FRITSCH et Fabienne MOLLIER à partir de leurs notes. Les erreurs sont possibles, les omissions aussi, les incomplétudes probables… Les précisions peuvent encore être apportées. Mais il s’agit ici d’un compte-rendu, donc c’est ce qui s’est dit et non pas de ce qui aurait pu se dire et ne s’est pas dit ; les corrections (à faire parvenir à Pierre FRITSCH) seront apportées dans cette limite.

Présent-e-s :








27 personnes provenant. Représentant explicitement les partis : les Verts 26 (Pierre RIGUET), le PCF 26 (Jean-Pierre BASSET), la LCR 26 (Stéphane MOULIN et Edith ………)

L’invitation émanait des « comités Bové » du département. L’objectif était de réunir les « comités Bové », les « comités antilibéraux », voire les partis du département de la Drôme, pour faire le point sur les législatives et sur la possibilité de candidatures unitaires. Et il était relevé d’entrée de jeu que les Verts, le PCF et la LCR avaient déjà avancé sans attendre.

Stéphane GALDEMAS
Veut des candidatures antilibérales sur les 4 circonscriptions.

Pierre TRAPIER
Veut-on des candidatures antilibérales ? Lui se place en tant que PC et se place dans cette volonté de trouver des candidatures antilibérales.
Pour la circonscription de Montélimar, une candidature (Marie-Jo BAYOUD) et une suppléance (Jean-Michel BOCHATON) ont été actées lors d’une réunion qui a été convoquée par le PCF et à laquelle tout le monde était censé être présent. (Ici, certain-e-s membres du collectif de Montélimar précisent que celui-ci, non invité, a téléphoné au PCF pour participer mais a dû essuyer un refus).
Il y a la possibilité de reconquérir Portes-lès-Valence et on ne peut dissocier les législatives de cette possibilité et de cette volonté.
Ensuite, Pierre Trapier défend l’engagement de Marie-Jo BAYOUD et la teneur du tandem avec Jean-Michel BOCHATON

Hélène KIRCHNER
Il faut d’abord, avant d’engager des discussions plus précises sur telle ou tel candidature, définir ce que l’on veut, définir des critères. Pour elle, trois règles essentielles : parité, non cumul des mandats et diversité…

Jean-Louis BELLET
Il faut effectivement d’abord dire ce qu’on veut pour les législatives. Il faut virer la droite et le libéralisme en général… Or nos forces sont dispersées. Il faut recréer la dynamique et se mettre en capacité de le faire. Il faut se donner les moyens de retourner voir les gens avec du solide. Et il faut que notre mouvance antilibérale puisse compter dans le paysage, puisse être un appui pour les luttes à venir.
C’est ce qui a conduit les comités de la circonscription de Mariton à créer une association (dont les « statuts » ont été diffusés sur le Net). Dans cette association, tout le monde compte pour un, vient avec ses engagements, mais n’est qu’un individu parmi d’autres. C’est cette association d’individus qui travaille et qui tranchera en dernier ressort, et non pas les partis en tant que tels.

Pierre NICOLAS
Pense qu'on devrait envisager la solution suivante pour revenir à l'esprit unitaire qui nous a animé lors de la campagne pour le NON : 4 circonscriptions dans la Drôme ? ...donc 8 élu-e-s (4 titulaires et 4 suppléant-e-s), donc 4 femmes et 4 hommes, donc des possibilités pour 4 "mouvances" antilibérales (altermondialistes -PCF - Verts et Socialistes du NON29mai- Lcr, c'est-à-dire ceux qui étaient "présents" sur les estrades unitaires durant la campagne du NON à la constitution. « Il est plus que temps de faire remonter tout ce beau monde sur la même estrade. »
Proposition d'en retenir 2 de chaque sensibilité (un qui sera titulaire par exemple dans la 3ème circonscription et l'autre qui sera suppléant-e dans la 1ère ou une autre)
Avantages ?
- On ne reste pas dans la procédure d'échec avec ses déplorables préalables et son esprit de concurrence entre les postulants. « Nous battre unitairement contre une Europe de la concurrence et nous retrouver avec des candidats à la présidentielle concurrentiels est un contre témoignage ».
- Si ça pourrait donner l'impression de vouloir ne mécontenter personne, c'est surtout montrer notre confiance pour que les deux désignés dans telle circonscription soient porteurs des fondamentaux de la charte des collectifs29mai et des 125 propositions.
"Communiste unitaire", il se ferait un grand plaisir de voter dans sa circonscription pour un titulaire altermondialiste et une suppléante LCR ou autre « unitaire » (ou l'inverse) qui seront surtout des « émergences de nos groupes et luttes unitaires »
La marche à suivre ?
Les collectifs et comités de soutien de chaque circonscription se retrouvent au plus vite pour faire l'inventaire local de 4 candidat-e-s possibles. Un comité départemental d'harmonisation (avec un représentant de chaque collectif, de chaque comité de la Drome, de chaque « mouvance ») se réunit ensuite pour « placer » le mieux possible les titulaires et les suppléant-e-s. Les partis politiques et leurs adhérent-e-s reconnaissent ensuite (ou refusent) ces nominations proposées. Les possibles blocages ou désaccords seront réglés par les seul-e-s impliqué-e-s de la circonscription (ceci pour ne pas porter préjudice aux autres circonscriptions où l'esprit unitaire aura eu gain de cause).
Atteindre cet objectif "antilibéral-unitaire sur la Drôme" pour les législatives, c'est déjà mettre en route la 6ème République (pourquoi attendre qu'elle soit déjà là ?). C'est envoyer à l'Assemblée des députés symboles qui, choisis par les citoyen-ne-s, auront à coeur de continuer à avancer avec ces derniers (députés qui voteront en fonction de la charte et des 125 propositions et qui voteront contre toute proposition social-démocrate). C'est donner aux Drômois-e-s ce sentiment qu'ils ne votent plus pour telle tendance, au détriment d'une autre, mais pour un mouvement antilibéral et anticapitaliste.
C'est assurément plus qu'une addition de mouvances ! Le possible morcellement des candidatures antilibérales n'aura aucune force face au PS et ne sera considéré par lui que comme une réserve de voix d'appoint.
Et c'est finalement avoir confiance dans 8 élu-e-s solidaires et surtout pas concurrent-e-s !

Guy CASTELLI
Il faut être optimiste et dépasser les humeurs pour ne pas se planter. Lui considère que la présente réunion est quand même une « première » historique et que si on a la volonté d’aboutir unitairement, là est l’essentiel.
Il faut dépasser la simple mathématique, se mettre d’accord sur des principes avec d’avancer des noms.

Pierre RIGUET
Les Verts ont désigné candidat-e-s et suppléant-e-s pour les 4 circonscriptions.
Pour son mouvement, Michèle RIVASI est la seule à pouvoir mettre dehors le député Labaune. Il rappelle par ailleurs qu’elle a fait partie des personnes s’étant prononcées pour le NON à la constitution européenne.
Enfin, sa présence de ce jour veut indiquer le souci des Verts de la Drôme de situer où sont ses allié-e-s naturel-le-s.

Stéphane MOULIN
C’est un peu tôt pour arrêter toute décision pour les législatives et la LCR souhaite attendre les résultats du 1er tour de la présidentielle pour se positionner. Gauche ou pas au pouvoir après la présidentielle, ça change la donne pour les législatives.
La LCR est favorable à un rassemblement antilibéral de gauche. Elle veut cependant un accord national entre les partis et ce n’est qu’à défaut que les accords pourraient être plus locaux.
Il rappelle que la question de la possibilité financière de faire vivre son parti est une question déterminante et que pour cela il faut que des candidatures explicitement LCR recueillent un maximum de voix.
Il soutient que les Verts n'ont pas leur place dans les collectifs et que Michèle RIVASI ne peut en aucun cas être la candidate des collectifs.

Dominique MICHEL
Pour lui, le fric est le nerf de la guerre et les « comités Bové », qui veulent se constituer en parti au terme de la présidentielle, ont besoin de fric dans les mêmes termes que la LCR ou d’autres.

Stéphane GALDEMAS
Il y a effectivement un enjeu historique. Mais cela n’empêche évidemment pas d’être prudent et de ne pas retourner au casse-pipe. Il trouve aussi que c’est un peu tôt pour les législatives et qu’il faut attendre la fin du 1er tour.
Concernant les enjeux financiers pour les organisations politiques, il souhaite que l’approche « gagnant-gagnant » soit adoptée, plutôt que l’éparpillement.

Jean-Pierre BASSET
Le PCF est d’accord pour des candidatures communes et c’est ce qui le fait attendre un peu. Pour autant, il ne serait pas pertinent d’attendre le 1er tour des présidentielles.
Pour ce qui concerne la circonscription de Valence, tout est ouvert.
Pour celle de Montélimar, c’est réglé puisque ce sont les communistes BAYOUD-BOCHATON qui sont désigné-e-s par les collectifs.
Pour celle de Crest, c’est réglé puisque c’est MOTTET-DONZET.
Pour celle de Romans, les sections locales du PCF ont décidé souverainement de présenter les deux communistes DURAND-………..

Denis DONGER
Il ne voudrait pas que se renouvelle chez lui le même cycle que précédemment : optimisme, espoir… et déception. Or, aujourd’hui, on revoit déjà les appareils des partis revenir.
Pour lui, il ne faudrait que les problèmes de méthode ou autres ne soient en fait des écrans de fumée devant l’absence de volonté des partis d’aboutir.

Annie VITAL
Admet qu’on ne peut balayer d’un coup les structures existantes et leur culture. Il faut du temps pour dépasser les organisations existantes.

Pierre NICOLAS
Il faut absolument sortir du cadre concurrentiel et rentrer dans un cadre solidaire. Il est impossible d’admettre que les dés seraient joués à tel ou tel endroit.

Stéphane MOULIN
Il y a deux possibilités différentes : soit on se regroupe sous une bannière commune, soit on fait une répartition entre sensibilités.
La LCR va désigner ses candidat-e-s la semaine prochaine. L'un d'eux s’est déjà rapproché du collectif de Romans.

Jean-Louis BELLET
Un enjeu est de faire revenir les gens. On n’en est pas à se partager les miettes financières parce que pour l’instant ces miettes ne sont même pas gagnées. Faisons grossir le gâteau au lieu de se partager des miettes…
Il ne partage pas la « méthode Pierre Nicolas » parce qu’elle est encore une répartition entre les partis.
Pour ce qui est de la circonscription de Crest, il rappelle que si un nom circule, celui de Joël MOTTET, cette candidature n’a pour l’instant pas fait l’objet d’un processus de validation.

Stéphane GALDEMAS
Invite à sortir du débat partis/non-partis.
Il lui semble qu’il est sérieusement possible d’avancer dans toute la Drôme, mais il lui semble aussi que le principal obstacle semble venir de l’attitude du PCF.

Pierre FRITSCH
Intervient pour redéfinir les enjeux. Le premier est celui d’offrir une issue politique possible aux nombreuses luttes sociales, qu’elles puissent avoir des élu-e-s et non pas seulement des candidatures.
La démarche engagée dans les textes initiaux est de rechercher des candidatures unitaires, et non pas des candidatures communes. Dans l’optique des candidatures communes, ce sont les partis qui se mettent d’accord, dans l’optique de candidatures unitaires, le programme porté est celui défini par les 125 propositions.
L’arc politique que l’on veut rassembler est celui qui se retrouve derrière ces 125 propositions, même si elles sont imparfaites. Dans cet arc, se retrouve naturellement des individus engagé-e-s dans des partis et c’est seulement en tant que tel que les partis interviennent dans le débat. Mais l’arc ne se résume pas aux « clientèles » des organisations existantes, y compris le « parti Bové ».
Nous n’avons pas à acter les accords de partis et c’est aux collectifs de trancher en dernier ressort. De même, il n’est pas possible d’entendre que les carottes seraient cuites à Romans.
Pierre Fritsch donne son avis sur la candidature RIVASI qui, lui semble-t-il, pourrait être nôtre si elle partageait la défense des 125 propositions.

Annie VITAL
Jean-Marc DURAND est candidat PCF et non pas un candidat unitaire.
A Romans, ça à l’air de vouloir avancer entre la LCR et le « comité Bové ».

Sophie DEL MAFFEO
Elle est venue dans le but de trouver une candidature antilibérale sur Valence. Elle trouve dommage que le « comité Bové » ait décidé de s’absenter du CAUG.

Dominique MICHEL
Il faut selon lui attendre le 1er tour des présidentielles.

Robert FARESSE
Un parti ne doit pas être à l’écoute des citoyen-ne-s ; il doit avoir des choses à dire ! Personne n’a intérêt à liquider les partis, ni mêmes à les dépasser.
Pour l’instant, il souhaite quand même mettre l’accent sur ce qui a avancé, notamment Crest.

Fabienne MOLLIER
Elle ne comprend pas pourquoi il faudrait attendre les présidentielles. Quelque soit le résultat de la présidentielle, ce qu’on veut installer restera à l’ordre du jour.
La proposition de Pierre Nicolas lui convient ; c’est toujours ça de pris pour pouvoir avancer.
Elle ne voit rien qui puisse a priori empêcher une candidature RIVASI pour faire tomber Labaune.

Pierre TRAPIER
Veut traiter circonscription par circonscription et ne pas chercher des équilibres au niveau départemental.

A ce moment des échanges, un débat fait de phrases courtes aborde la question de la réunion qui a eu lieu la semaine précédente pour la législative de la circonscription de Montélimar. A l’argument avancé par le PCF selon lequel la réunion conduite à l’initiative du PCF était large et démocratique, il est rappelé que le collectif antilibéral de Montélimar a été exclu volontairement et explicitement de cette réunion par Annie Mazet, première responsable du PCF dans la Drôme, qui avait décidé que les soutiens à Bové ne pouvait participer au débat.

Guy CASTELLI
Il ne s’estime pas membre d’une « tendance Bové »…
Il est partisan d’avancées et de décisions rapides qui n’attendent pas les présidentielles. Veut pouvoir avancer au moins sur les trois circonscriptions où il semblerait qu’il soit possible de le faire.

Denis DONGER
Ne souhaite pas que tout soit traité circonscription par circonscription mais qu’il y ait aussi une validation départementale par un groupe du type de celui proposé par Pierre Nicolas.

Alain BONHOMME
Les « comités Bové » vont se constituer en parti. Tout le monde veut-il se compter ?

Une question récurrente a été posée lors de cette réunion : les partis en présence retireront-ils leurs candidat-e-s si un accord peut être trouvé. Cette question n’a fait l’objet d’une réponse affirmative que de la LCR. Le PCF semble encore vouloir faire valider en dernière instance par ses membres tout accord qui pourrait se faire.
Décision prise de se revoir le 12/4/07 à 18h à Livron. D’ici là, il conviendrait, si c’est possible, que les collectifs locaux et les partis se réunissent en interne pour avancer.

Assemblée générale - 22/3/07 - Compte-rendu

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7 personnes présentes.

Cette AG devait aborder la question des législatives. Il a été décidé de participer à la réunion des collectifs qu'il va y avoir le 31/3 à Montélimar et qui a pour ordre du jour les législatives. Cela permettra d'avoir la vue d'ensemble nécessaire à l'échelle du département. Une délégation du CAUG s'y rendra et sera composée de qui le veut bien.

Il a été cependant constaté que les conditions plus larges de rassemblement auraient été permises par une convocation de cette réunion du 31 par les "collectifs antilibéraux" et non par les "comités Bové". Le CAUG Valence ne s'arrêtera pas sur cette question et réaffirme sa volonté de saisir toutes les possibilités d'avancer vers des candidatures unitaires sur la base des textes adoptés au niveau national.

Dans cet esprit, a été évoquée la possibilité pour le CAUG de soutenir et de s'engager résolument au côté de toute candidature unitaire sur l'ensemble du département de la Drôme.

Assemblée générale - 12/3/07 - Compte-rendu

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L’Assemblée générale du CAUG a réuni 10 personnes. C’est relativement peu par rapport à ce qu’on a pu connaître, mais ce n’est pas surprenant dans le contexte actuel de division des candidatures. Les personnes présentes se répartissaient environ de la façon suivante : 5 personnes faisant campagne pour Buffet, 2 pour Bové et 3 pour personne.

Compte tenu du contexte, les personnes présentes ont décidé d’avoir un échange sur les possibilités ouvertes pour les législatives. Tout positionnement arrêté alors que beaucoup de monde manque à l’appel enlèverait tout légitimité à la décision.

L’échange qui a eu lieu était constructif et a permis de constater que si la situation est complexe, elle n’exclut pas pour autant la possibilité d’avancer dans le sens de candidatures unitaires pour les législatives. Les militants et militantes du PCF y semblent localement disposé-e-s tout comme les autres personnes présentes. Il faut par contre avancer assez vite et que les considérations ou arbitrages aient lieu à un niveau départementale. Et il semble bien qu’à cette échelle de la totalité du département un équilibre satisfaisant pour tout le monde puisse être recherché et trouvé.

Il a été décidé de convoquer à nouveau une Assemblée générale pour le 22/3, c'est-à-dire une fois que le problème des candidatures se sera décanté. Nous avons aussi décidé de nous adresser à un maximum d'organisations locales pour vérifier leur possible engagement dans une démarche unitaire et antilibérale à gauche pour les législatives.

Collectif d’animation - 28/2/07 - Compte-rendu

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4 personnes présentes


L'ordre du jour de cette réunion était de préparer l'AG du CAUG du 12/3/07 dont le propre ordre du jour sera : les législatives.

La question qui est finalement posée à l'AG est la suivante : soumettre la possibilité de candidatures unitaires à l'élection législative. Doit-on chercher à obtenir une candidature unitaire ? De quelle manière ? Avec quelles forces ?

Si la réponse apportée par l'AG du CAUG (c'est-à-dire l'AG des personnes signataires de l'appel "POUR UN RASSEMBLEMENT ANTILIBERAL DE GAUCHE ET DES CANDIDATURES COMMUNES") est affirmative, le Collectif d'animation proposera la constitution d'un groupe de travail pluraliste chargé d'avancer dans ce sens.

Avant le 12/3, Pierre FRITSCH est chargé de proposer au Collectif d'animation un court texte qui serait proposé à l'adoption par l'AG. Ce court texte serait, si l'AG le décide, la base de travail du Groupe de travail. (Ce texte est aujourd'hui en préparation et il est possible de le demander à un-e membre du collectif d'animation)

Assemblée générale - 29/1/07 - Compte-rendu

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36 personnes présentes.

La position prise par le collectif national les 20-21 janvier n’a pas obtenu l’accord du CAUG. Les avis restent partagés. Certains mèneront la campagne pour MG Buffet d’autres pour Bové.

Les gens présents ont souhaité que le collectif continue à exister, sans savoir exactement sous quelle forme.

Proposition est faite d’une réunion spécifique du collectif sur la question des législatives. Là encore les avis sont partagés sur la possibilité de déboucher sur des candidatures unitaires. Cette réunion aura aussi pour objet de vérifier si c’est envisageable.

D’autres proposent que le collectif puisse travailler à des actions plus locales.

Suite à la réunion, une seconde réunion s’est tenue avec ceux qui souhaitent mener campagne pour Bové. Les gens intéressés peuvent prendre contact avec Michel Vivant : michel.vivant@9online.fr. Leur prochaine réunion aura lieu le 12 février à 18h à la maison des Sociétés rue St Jean, à Valence.

Les gens souhaitant mener campagne pour MG Buffet peuvent prendre contact avec le PCF : pcf.26@wanadoo.fr.

Une prochaine réunion du collectif aura lieu prochainement. Objet : Les législatives

Compte-rendu (succinct !) établi par Guy et Fabienne.

Assemblée générale "candidatures" - 19/12/06 - compte-rendu

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« Candidatures. Quelle construction du consensus ? »


20 personnes présentes. 8 sont adhérentes du PCF, 1 de PRS, 1 des Verts, 10 sont semble-t-il sans appartenance de parti. La première réunion du 4/12 avait rassemblé 45 personnes où la diversité représentée était sensiblement la même.

Encore une fois, la discussion était sérieuse, sereine, les oreilles attentives ; une grande écoute et un respect mutuel peuvent être encore une fois soulignés, ce qui pourrait indiquer « une volonté d’aller de l’avant » des personnes participantes.

Présentation par Guy CHATEIGNER des nouvelles consignes du Collectif national et de l’historique ayant conduit à cette nouvelle consultation. A la suite, toutes les personnes présentes ont été invitées à se positionner par rapport aux propositions faites dans le but de rechercher les moyens de construction du consensus.

S’ensuit une discussion dont les substances suivantes ont notamment été relevées par Fabienne MOLLIER :

Jean-Noël FAGES : Se fout du choix et veut un candidat antilibéral. On est dans le piège de la Vème République, avec ses marchandages et autres accords. La voix des collectifs locaux sera-t-elle entendue ? L’important n’est pas un nom. Où allons-nous trouver l’argent et les signatures ? Si on ne veut pas d’une candidature de parti, on ne peut pas demander à ce parti son argent et ses signatures. Refuse de se prononcer pour l’une au l’autre des propositions.

Jérôme VIVANT : Il faut que chacun s’exprime. Voter n’est pas suffisant. Chacun doit dire ce qu’il a dans les tripes. Se prononce pour l’option 2, avec une préférence pour SALESSE.

Bruno LENA : Il y a un constat d’échec. Mais c’est parce que notre démarche est nouvelle. Il faut construire ensemble un consensus et cela suppose de bousculer nos représentations. Il y a des acquis. A nous de parvenir à construire. Se prononce pour la proposition 2 avec une préférence pour AUTAIN. Elle représente la jeunesse. Elle est la plus à même de permettre de sortir du blocage.

Patrick CRESSEND : Lors de la réunion du 4 décembre, il aurait fallu un double vote. D’autre part, il souhaite qu’on cesse de parler du PC. Souscris à la proposition 2, mais comme Françoise, ne veut plus avoir à en discuter.

Sophie DEL MAFFEO : Y a-t-il vraiment nécessité de voter ce soir ? Il y a eu un vote, qui donnait une majorité. Comme au PS pourquoi ne respecte-t-on pas ce vote ? Ne se prononce pas explicitement sur une option.

Françoise SZYNCKMAN : On s’en sortirait mieux en posant la question suivante : A qui ne s’oppose-t-on pas ? Pour elle, une des trois candidatures, ça lui est indifférent. Reste favorable à SALESSE ou AUTAIN, mais veux que le Collectif national décide et assume. Veux qu’on travaille sur les programmes. A l’instar de Denis DONGER ayant préalablement émis cette idée : veux qu’on fasse tâche d’huile. C’est là l’important. Se prononce sur l’option 2

Denis DONGER : exprime son désaccord avec cette idée de majorité qui se serait exprimée pour BUFFET. Pense que ce soir on fait un truc pour rien. Dans quelle situation va-t-on se trouver si le PCF décide, au terme de son vote interne, de continuer de tenter d’imposer BUFFET ? Se prononce pour l’option 2.

Fabienne MOLLIER : Au départ, il ne devait pas y avoir vote. Donc on ne peut pas comparer avec le PS. Si c’est l’expression majoritaire qui devait être retenue dès le départ, il aurait fallu qu’on le sache. Se prononce pour l’option 2.

Michel VIVANT : AUTAIN ou SALESSE, peu importe. BUFFET est trop marquée. Se prononce pour l’option 2.

Frédéric ???????? : Peut importe le nom. Il faut choisir la personne la plus à même d’élargir le mouvement. On va encore être obligé de voter par défaut. C’est pour ça que le 4 décembre, j’ai choisi SALESSE, en mettant de côté mon engagement politique personnel. Une candidature hors parti permettrait un vote plus large. Se prononce pour l’option 2.

Guy CHATEIGNER : Il semble que c’est SALESSE ou AUTAIN qui permettraient de rassembler le plus largement. Se prononce pour l’option 2.

Nizou BONAT : La question du candidat lui est égale. Il faut continuer à travailler dans les collectifs, mais sur quels objectifs ? Se prononce pour l’option 2. SALESSE ou AUTAIN lui sont égales.

Véronique SINICOLA : On débat beaucoup des candidatures. Pour elle, ce n’est pas important. Ce qui importe, c’est le programme ; c’est lui qu’elle a envie de défendre. Se prononce pour l’option 2.

Sylvie ???????? : Est une ancienne PC. A envie qu’on avance sur le programme. La candidature aux présidentielles, elle s’en fout. Se prononce pour l’option 2.

Pierre FRITSCH : Rappelle que la question posée est : sur quelle base construire le consensus. Ne pense pas qu’on puisse construire ce consensus autour de BUFFET, ni qu’on doive faire appel à une tierce personne. Constate que pour ce qui concerne les candidatures AUTAIN ou SALESSE, il n’y a pas d’obstacles de nature politique exprimés contre elles. S’en tient à la proposition 2.

Roger GRESSE : Rejoint Françoise et Pierre. Se prononce pour l’option 2.

Odile FAVRAT : Proposition 2 avec la même demande que Françoise et Patrick.

Alain BONHOMME : Choix 2, avec une préférence pour SALESSE, qui a une carrure internationale.

Robert PENELON : comprend que BUFFET ne fasse pas consensus, mais c’est difficile à admettre pour lui. Se prononce pour l’option 1.

Ginette BONNEFOIS : Constatant que le consensus pourrait peut-être se trouver en dehors de BUFFET, se prononce plutôt pour le choix 2.

Plusieurs se demandent ce que sera l’avenir après le vote des militants communistes demain ?
Robert PENELON rappelle qu’il faudra que le caractère collectif ne soit pas oublié lors du choix des candidats aux législatives. L’accord est manifestement général ; les députés communistes devront être réélus, tout comme devront l’être les députés sortants partie prenante de notre rassemblement.
Beaucoup souhaitent que le travail du collectif puisse être recentré sur le programme ; la désignation rapide de notre candidat-e ne peut avoir d’autre objectif.
Beaucoup apprécient ce lieu d’échange et de paroles.
Roger GRESSE pense qu’il faudra des porte-parole du collectif, pour quand on aura des élus !
Il est collectivement insisté sur le fait qu’une notion nouvelle apparaît, celle de collectif de candidats à l’intérieur d’un collectif de porte-parole.

En conclusion, sur 20 personnes présentes :

1 se prononce pour la proposition 1
2 ne se prononcent pas
17 se prononcent pour la proposition 2, sans définir une préférence pour AUTAIN ou SALESSE. Toutefois, semble ressortir l’idée qu’en ce qui concerne cette option, elle n’a pas à revenir devant le comité local qui s’est déjà exprimé sur ces candidatures le 4/12.Semble également ressortir l’idée que toute personne répondant à la proposition 3 ne réglerait pas pour autant les questions posées. WURTZ aurait pu être une bonne candidature dans un autre contexte.

Réunion publique "programme" - Valence - 15/12/06 à 20h

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LE PROGRAMME DU MOUVEMENT ANTILIBERAL
Débattre, Echanger, Proposer

le Collectif Antilibéral Unitaire de Gauche de l'agglomération Valentinoise vous invite à une réunion publique

Le vendredi 15 décembre à 20h00
Foyer de Fontlozier, Valence

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous aider en faisant circuler cette invitation à votre carnet d'adresse, en reproduisant l'invitation jointe et en la diffusant autour de vous, dans votre entreprise, dans votre école, dans votre quartier, à vos amis, ...

Collectif d’animation - 5/12/06 - Compte-rendu

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(Compte-rendu rédigé par Pierre FRITSCH)


Enseignements de la réunion publique du 4/12

Le compte-rendu proposé à partir des participations rédactionnelles fait débat et se trouve légèrement retouché. Ce compte-rendu fait aussi la synthèse que le collectif national demande ; à ce titre, les présentations et les éléments factuels ne doivent pas avoir la même place. Les deux pièces sont retouchées en conséquence. Le compte-rendu sera comme d’habitude diffusé sur le site http://caugvalence.blogspot.com/ tandis que la synthèse sera adressée à la Commission nationale chargée des candidatures.

143,81 € ont été collectés lors de cette réunion, ce qui, ajouté aux 65 € collectés lors de la réunion publique du 23/11 porte à 208,81 € nos possibilités de financement.


Réunion nationale des collectifs locaux, les 9 et 10 décembre

Deux membres sont désignés pour aller représenter notre comité local à la réunion nationale des collectifs locaux qui va avoir lieu ces 9 et 10 décembre à St Ouen. Bruno LENA a été retenu directement par la réunion publique du 4/12 ; Françoise SZYNKMAN a été retenu par la collectif d’animation du 5/12 suite à la difficulté qui s’est présentée pour que Françoise MAQUIN puisse aller à Paris dans de bonnes conditions.

Le CAUG n’aura pas à prendre en charge le transport et les frais de Bruno LENA, mais aura à prendre en charge le transport de Françoise SZYNKMAN… qui viendra donc en déduction des 209 € cités au point précédent.


Réunion publique le 15 décembre

Jean-Jacques BOISLAROUSSIE, porte-parole national et représentant des Alternatifs, sera présent à Valence le vendredi 15/12 pour une réunion publique locale. Le Collectif d’animation souhaite que cette rencontre porte sur « le projet - programme » et s’inscrive dans la préparation des « soirées à thème » de janvier et février.

Ce que nous souhaitons, c’est notamment avoir un « apport savant » sur le programme-projet « Ce que nous voulons », ce dernier devant d’ailleurs être ajusté ce week-end à Paris. Nous avons besoin de connaître les grandes lignes du contenu, pour nous permettre de mieux rentrer dans une étude plus approfondie. Nous avons besoin de personnes qui se saisissent du projet-programme pour le porter et le faire vivre « hors et en nos murs ». Nous demanderons également à BOISLAROUSSIE d’inscrire son intervention liminaire dans la perspective plus globale de notre campagne.

Mais nous ne souhaitons pas une formule « meeting » et une large place sera laissée à l’échange, l’élaboration collective et le débat.

Cette réunion publique se veut une approche du projet-programme « Ce que nous voulons » et doit permettre la création de collectifs thématiques pour la préparation collective des soirées à thème type éducation populaire. Cette réunion publique doit pouvoir dégager des collectifs de personnes qui prendront collectivement en charge les interventions thématiques ultérieures, avec l’appui du collectif d’animation. Ces réunions thématiques envisageront une comparaison des programmes de notre programme avec celui des autres forces politiques en présence ou, plus généralement, les orientations libérales majeures.

Les réunions autour du programme devront notamment permettre de dépasser les « résistances à l’utopie » que chacun et chacune peut poser face à un programme ambitieux. Une des questions les plus importantes à laquelle notre campagne doit permettre de répondre « oui » est : peut-on changer les choses ?

Pour préparer le contenu de cette réunion dans de bonnes conditions, nous allons inviter les personnes souhaitant y venir à préparer questions et discussions sur les thèmes qui les intéressent. Ainsi, tant par le rassemblement de questions le soir même de l’initiative, que par la possibilité que nous allons donner de poser préalablement par internet des questions ciblées, que par le regroupement thématique de ces questions sur des affiches dans la salle, tout le monde aura la possibilité de s’interroger préalablement pour mieux être réceptif ou réceptive aux réponses ou contenus apportés le soir de la réunion publique.

Dans ce but et à défaut que tout le monde soit en possession de la version papier du « Ce que nous voulons », l’adresse internet suivante permet d’accéder directement aux différents chapitres de notre projet-programme : http://www.alternativeagauche2007.org/spip.php?article382 accessible à partir de notre blog http://caugvalence.blogspot.com/ Cet accès permet de préparer ses interrogations. L’adresse du CAUG (et non pas de la liste de diffusion) caugvalence@yahoo.fr permet de poser déjà des questions à l’avance pour organiser les échanges comme pour éventuellement les transmettre à BOISLAROUSSIE auparavant.

Jean-Paul STEF, qui avait déjà reçu accord oral de notre possibilité d’utiliser le gymnase du Foyer de Fontlozier, se charge de confirmer par écrit.

Françoise MAQUIN s’inquiète des questions pratiques de réception et de transport de BOISLAROUSSIE.

Le « flyer » d’invitation à la réunion publique est à disposition en téléchargement sur notre blog dans la rubrique « des outils pour participer ».

Déroulement de la soirée

- Présentation sommaire et efficace des enjeux de notre campagne par Roger GRESSE (3 minutes)

- Présentation de la soirée par une personne qui reste à trouver. (3 minutes)

- Intervention liminaire de BOISLAROUSSIE (20-30 minutes)

- Débat (1h30) A préciser

- Construction des suites à donner à cette soirée (30 minutes) A préciser


Meeting de KRIVINE

A propos de la LCR, elle tient meeting le 8/12 à 20h à la Maison des syndicats (Fontbarlettes) à Valence. Le Collectif d’animation souhaite une présence à l’entrée de ce meeting pour inviter à notre réunion publique du 15/12. Le « 4 pages » national sera distribué à partir de 19h45 avec l’invitation à la réunion publique du 15/12. Rendez-vous à 19h45 sur place.


Questions financières

Fabienne MOLLIER et Pierre FRITSCH sont mandaté-e-s par le Collectif d’animation pour être interlocuteur et interlocutrice des forces politiques partenaires pour les questions financières. Une rencontre sera organisée très prochainement avec le PCF pour évoquer les problèmes financiers dus à la campagne.


Points divers

Sur le Collectif d’animation, si notre réunion d’aujourd’hui montre que notre appel à l’investir a trouvé des échos favorables (participation de nouvelles personnes), nous devons continuer à l’élargir, sans limites, afin de permettre d’autant plus aux personnes qui le souhaitent de s’investir dans ce qui les motive le plus.

Une question sur laquelle nous devons aussi prendre du temps et qui est au cœur de notre campagne électorale est : comment travaille-t-on toujours plus à faire de notre campagne une campagne « populaire, par le peuple » ?

Réunion publique « candidature » du 4/12/06 - Compte-rendu

1 commentaires

Nombre de présent-e-s : 45

Sensibilités présentes :
- partis et mouvements politiques représentés en tant que tel : PCF et PRS
- militants politiques : PCF, PRS, Verts, A gauche autrement…
- associatifs, syndicaux, citoyens


Contenu

Comment s’est organisée la discussion ?

En ouverture de la soirée, Michel VIVANT présente les grandes lignes de son déroulement et l’esprit de cette soirée (3 à 4 minutes).
Guy CHATEIGNER introduit la soirée par l’exposé de la démarche qui est proposée pour la discussion de « la question de la candidature » par le Collectif national d’initiative (10 minutes). Il se rapporte donc prioritairement aux orientations décidées par le Collectif national pour cette discussion. Pierre FRITSCH explique (5 minutes) le déroulement concret des deux phases suivantes :
- discussion en petits groupes
- discussion générale

Discussion en petits groupes (3/4 d’heure)

Il est proposé de répartir les participant-e-s en groupes d’effectif équivalent. Tout le monde va donc au hasard ou au gré des affinités se mettre dans un des groupes.
Chaque groupe se voit ensuite attribuer au hasard l’examen d’une seule candidature. Chaque groupe devra ainsi examiner la candidature qui s’impose à son groupe et devra faire cet examen au regard des 6 critères proposés par le Collectif national.
Chaque groupe dispose d’une affiche permettant de recenser les arguments favorables ou défavorables au regard des critères. Est empêchée ainsi la démarche visant à faire se confronter directement les candidatures au regard d’une concurrence. Cette façon de procéder a également permis de préciser collectivement, en petit groupe, ce que renferme chaque critère général.
Dans chaque groupe, un modérateur ou une modératrice et un ou une rapporteur-e sont ressortent. La modération vise à la bonne tenue de la discussion à l’intérieur du groupe ; la personne rapporteure restituera le débat dans la séquence « discussion générale ».

Semblant particulièrement difficile d’examiner en groupe les quatre « candidatures complémentaires », faute d’éléments le permettant, est collectivement retenue l’idée que ces candidatures pourront rentrer dans le débat plus général « en plénière ». Ce qui ne fut pas le cas. En revanche, il a été décidé de discuter de la candidature de José BOVE dont il a été considéré qu’il conserve toute sa place dans la campagne à mener.

Discussion générale (1h30)

La restitution par le ou la rapporteure aborde donc seulement la précision des critères et la façon donc la candidature examinée se comporte face aux critères. La question qui est posée, en définitive, est d’abord : « quel est le meilleur profil pour porter notre démarche et notre programme ? »
Chacun ou chacune des rapporteur-e-s, à son tour défini au hasard, présente les analyses de son groupe. Ces présentations successives et très courtes, appuyées par la présentation des affiches rédigées en groupe, permettent de s’appuyer sur la question des critères, au regard de la démarche d’ensemble, et de ne pas mettre en opposition des candidatures. Toutes les personnes candidates devant en effet, à la sortie, mener la campagne ensemble dans un groupe de porte-parole porteur de la même dynamique.
Fabienne MOLLIER modère cette partie de la soirée.

La décision finale de la soirée

La décision finale reviendra à la réunion des collectifs locaux qui se déroulera les 9 et 10 décembre à Paris. La décision finale ne nous revient pas directement. Nous nous inscrivons donc dans la démarche d’apporter « notre point de vue collectif » au national. Nous avons donc recherché le consensus autour d’une candidature, mais ne l’avons pas cherché à tout prix. Nous avons élaboré notre réponse locale et ne l’avons pas apportée toute faite à cette réunion.
Le consensus n’ayant pas été complètement trouvé lors de cette réunion, nous avons « pris une photographie » de l’état de la réflexion et des positions du moment.


Compte rendu

Sur les affiches revenues des groupes :

AUTAIN :
Points positifs :
Engagement fort
Oratrice : c’est une combattante, une communicante
Jeunesse
Points négatifs :
Exposition, gestion, vie publique/vie privée : (un peu trop people ?)
Doutes sur sa neutralité
Maîtrise des sujets : Incomplète
Jeunesse : est-ce un atout ?

BOVE :
Capacité à rassembler : avis partagé suite à sa décision de retrait.
Faire vivre l’unité : Difficilement
La capacité à s’inscrire dans le cadre du travail collectif : Il est peut-être trop personnel.
Le respect de la stratégie et du programme : oui
La capacité à porter notre campagne. Oui, charisme personnel
Préserver notre avenir commun : sous forme de boutade « Il est pour le rassembleùent durable »

BRAOUEZEC
Les points positifs :
Elu de couches populaires
Faire vivre la diversité, travail collectif, préserver notre avenir commun : oui de par son expérience
Respect du programme et de la stratégie : Oui, on le crédite de loyauté.
Porter notre campagne : Il est capable de débattre sur le fond des arguments.
Les points négatifs :
Ambigu pour des communistes (par rapport à Buffet)
Ce n’est pas un tribun
Stature nationale d’envergure moyenne

BUFFET
Les points positifs :
Partage de son temps de parole lors de la campagne du TCE.
Ses actions,
Le fait qu’elle soit élue,
Son expérience politique, son expérience des responsabilités.
La capacité des militants du PC à s’engager dans la campagne.
Les points négatifs :
Difficulté de rassembler au plus large sous son nom (du fait qu’elle soit connue par les gens en tant que responsable du PC)
Tiraillement possible entre les stratégies du PC et celles du collectif, qui la placerait en position difficile.

SALESSE :
Points positifs :
Son parcours témoigne de sa capacité à rassembler ; à relier le social et le politique ; sa capacité de synthèse, à donner la cohérence de toutes les propositions du mouvement.
Sa constance dans son engagement par rapport au rassemblement et à sa vision antilibérale.
Ce qui fait débat :
Sa notoriété (pour certains un point faible, pour d’autres c’est indifférent)
Son âge (idem)
L’appartenance à aucun parti (idem)

La discussion

La soirée s'est déroulée dans une ambiance sereine et respectueuse des autres, de la diversité. On peut parler de réelle écoute réciproque. La question sur la distinction encarté/ non-encarté vécue comme péjorative mérite notre attention. Plus généralement c'est le rôle, l'utilité des organisations (partis...) qui est posée.

La nécessité de mettre les législatives dans le paquet a été réaffirmée.

Conclusions

Le consensus semblait dégager en priorité la candidature de Salesse et en second celle de Buffet. Ceci a été confirmé par un vote, à main levé, à un seul tour.

Le vote indicatif sur le 1er choix : AUTAIN (1), BOVE (4), BRAOUEZEC (0), BUFFET (16), SALESSE (22) et abstentions (2), a bien porté sur le candidat le mieux à même de rassembler toute la gauche antilibérale et permettant de préserver notre avenir commun. Cet indicateur montre une réelle volonté de rassemblement et de dépassement des sensibilités. Les deux candidat-e-s SALESSE et BUFFET sont donc perçu-e-s comme "les plus rassembleurs" avec la remarque qualitative suivante : plusieurs adhérents du PCF ont voté pour SALESSE, mais aucun non-adhérent du PCF n'a semble-t-il voté pour BUFFET.

Un petit regret : le vote sur le 2ème choix qui aurait pu être encore plus rassembleur, mais la fermeture du lieu d’accueil de notre réunion ne l’a pas permis.

Autres commentaires

Le collectif de Valence sort renforcé de cette "épreuve".

L’échange a permis d’affirmer que le week-end des 9 et 10 semble être la dernière limite raisonnable de désignation de notre candidat-e. Il faut maintenant (ce devrait être plus facile après les 9 et 10 décembre) élargir encore le collectif (diversité, populaire).

Par ailleurs, il convient de noter que les positions ont évolué, tant dans les semaines précédant cette rencontre que lors de cette rencontre elle-même. En tout état de cause, ressort nettement des discussions comme des résultats qu’une majorité s’inscrit dans un mouvement qui se veut une construction durable.

123,81 € ont été collectés lors de cette réunion publique.


Infos données sur la vie du collectif

- mardi 5 décembre à 17h30, maison des sociétés : Réunion du comité d’animation, (ouverte à tous)

- 8 décembre : Présence au meeting de Krivine à 20h à la Maison des syndicats, pour y distribuer le 4 pages et une invitation à notre réunion publique du 15 décembre

- lundi 11 décembre à 17h30, maison des sociétés : Réunion du comité d’animation, (ouverte à tous)

- vendredi 15 décembre, à 20h00 au Foyer de Fontlozier : Réunion publique sur le thème du « programme – projet », avec Jean-Jacques BOISLAROUSSIE

APPEL POUR UN RASSEMBLEMENT ANTILIBERAL DE GAUCHE ET DES CANDIDATURES COMMUNES

Signatures locales de l'appel au 20/12/06 Lucina ALBRIO, Sylvie ALLEGRET, Brigitte ALLIÉ, Jean-Pierre ALLIÉ, Alain AUBERT, Ludovic AUDRAS, Thierry AUZAS, Jacques AVELLAN, Samih BAAZIZ, Jean-Yves BAILLON, Jean-Pierre BASSET, Marie-Jo BAYOUD, Lila BENKEBOUCHE, Johny BESSY, Nicole BISIO, Frédéric BLACK, Jean-Michel BOCHATON, Nizon BONAT, Alain BONHOMME, Ginette BONNEFOI, Béatrice BOSSÉ, Gérard BOUCHET, Michel BOUFFIER, Francis BOUVIER, Jean BRET, Cécile BRUNON, Michèle BUCLON, Francisco CABELLO, Pascal CARADEC, Frédérique CHAMPELEY, Thierry CHANTRIER, Yaneck CHAREYRE, Pascale CHASSON, Guy CHATEIGNER, Muriel CHAULET, Geneviève CHAUVET, Roselyne CHAUVIN, François CHERET, Luc CHUILON, Annie CLUZE, Sonia COLIN, Denise COMBOROURE, Bernard CONDETTE, Laurent CONROZIER, Mathilde CRESSEND, Patrick CRESSEND, Viviane DEBARGE, Suzanne DEJOURS, Sophie DEL MAFFEO, Jean-Pierre DEMANGEL, Gilbert DESCOURS, Kamla DOGHMANE, Saïd DOGHMANE, Denis DONGER, Jacques DOUDELLE, Martine DOUDELLE, André DUNY, Gérard EON, Gérard ESSON, Jean-Noel FAGES, Jean-Luc FARGIER, Carine FAYARD, François FERRER, Robert FORT, Pierre FRITSCH, Ginette GAMON, René GAMON, Andrée GARCIA, Franck GENNETEAU, Philippe GLEYZE, Alain GOEURY, Isabelle GONZALEZ DEL POZO, Guido GONZATO, Anne-Marie GOUX, Paul GOYARD, Pierre GRALL, Amélie GRIMAND, Jean-Pierre HENNION, Franck HERGNIOT, Hervé HEYRAUD, Jean-Louis JAUDON, André KEMPF, Hélène KIRCHNER, Evelyne LAFUMAS, André LANGEVIN, Geneviève LARUELLE, J.-C. LASIRE, Jérôme LE PANSE, Simone LEBRAT, Jeannette LEBRUN, Rémi LEBRUN, Vincent LEBRUN, Philippe LEEUWENBERG, Bruno LENA, Marcel MAGNON, Claude MALIN, Françoise MAQUIN, Rodolphe MARCZAK, Stéphane MARIE, Marie-Aimée MARTIN-GRIMAUD, Jean MARTINEZ, Alain MAURAUD, Geneviève MIALLY, Valérie MOINE, Claudine MOLINES, Gérard MOLINES, Fabienne MOLLIER, Sylvain MOLLIER, Monique MORICAND, René MOULIN, Janette ORAZI, Claude PALLAVACINI, Jean-Paul PAYEN, Robert PENELON, Jean-Claude PERIGNAC, Jean-Luc PEROUZE, Mireille PETINOT, Jean PEYRET, Chantal PLEYNET, René POMMARET, Frédéric PUECH, Francette PUIGCERVER, Michèle PUJOL, Matthieu QUILLET, Alain REBOUL, Danielle RESTA, Marc RESTA, Roger REYNAUD, Roland REYNAUD, Jeanne RIVOLLET, Daniel ROGER, Philippe René Jean RONVAUX, Odile ROUVIER, Christian ROUX, Simone ROUX, Barbara SANDOZ, Natacha SANDOZ, SANTIER, Bruno SAUREZ, Odile SCHWERTZ-FAVRAT, Jacques SEGUELA, Christiane SELLAL, Linda SHERWOOD, SINICOLA Véronique, Catherine SORBE, Lucile STAHL, Jean-Paul STEF, Françoise SZYNKMAN, Pierre TRAPIER, Pietro TRUDDAIU, Jean-Laurent TRUFFA, Elvira TZIKUNIB, Patrick VARIN, Gilles VIEILLESCAZES, Claudine VIGNON, Annie VITAL, Joël VITAL, Jérôme VIVANT, Michel VIVANT, Robert VOGE, Issam WARD, Chantal WENDER, Jean-Pierre WÜRBEL