Assemblée générale "candidatures" - 19/12/06 - compte-rendu
« Candidatures. Quelle construction du consensus ? »
20 personnes présentes. 8 sont adhérentes du PCF, 1 de PRS, 1 des Verts, 10 sont semble-t-il sans appartenance de parti. La première réunion du 4/12 avait rassemblé 45 personnes où la diversité représentée était sensiblement la même.
Encore une fois, la discussion était sérieuse, sereine, les oreilles attentives ; une grande écoute et un respect mutuel peuvent être encore une fois soulignés, ce qui pourrait indiquer « une volonté d’aller de l’avant » des personnes participantes.
Présentation par Guy CHATEIGNER des nouvelles consignes du Collectif national et de l’historique ayant conduit à cette nouvelle consultation. A la suite, toutes les personnes présentes ont été invitées à se positionner par rapport aux propositions faites dans le but de rechercher les moyens de construction du consensus.
S’ensuit une discussion dont les substances suivantes ont notamment été relevées par Fabienne MOLLIER :
Jean-Noël FAGES : Se fout du choix et veut un candidat antilibéral. On est dans le piège de la Vème République, avec ses marchandages et autres accords. La voix des collectifs locaux sera-t-elle entendue ? L’important n’est pas un nom. Où allons-nous trouver l’argent et les signatures ? Si on ne veut pas d’une candidature de parti, on ne peut pas demander à ce parti son argent et ses signatures. Refuse de se prononcer pour l’une au l’autre des propositions.
Jérôme VIVANT : Il faut que chacun s’exprime. Voter n’est pas suffisant. Chacun doit dire ce qu’il a dans les tripes. Se prononce pour l’option 2, avec une préférence pour SALESSE.
Bruno LENA : Il y a un constat d’échec. Mais c’est parce que notre démarche est nouvelle. Il faut construire ensemble un consensus et cela suppose de bousculer nos représentations. Il y a des acquis. A nous de parvenir à construire. Se prononce pour la proposition 2 avec une préférence pour AUTAIN. Elle représente la jeunesse. Elle est la plus à même de permettre de sortir du blocage.
Patrick CRESSEND : Lors de la réunion du 4 décembre, il aurait fallu un double vote. D’autre part, il souhaite qu’on cesse de parler du PC. Souscris à la proposition 2, mais comme Françoise, ne veut plus avoir à en discuter.
Sophie DEL MAFFEO : Y a-t-il vraiment nécessité de voter ce soir ? Il y a eu un vote, qui donnait une majorité. Comme au PS pourquoi ne respecte-t-on pas ce vote ? Ne se prononce pas explicitement sur une option.
Françoise SZYNCKMAN : On s’en sortirait mieux en posant la question suivante : A qui ne s’oppose-t-on pas ? Pour elle, une des trois candidatures, ça lui est indifférent. Reste favorable à SALESSE ou AUTAIN, mais veux que le Collectif national décide et assume. Veux qu’on travaille sur les programmes. A l’instar de Denis DONGER ayant préalablement émis cette idée : veux qu’on fasse tâche d’huile. C’est là l’important. Se prononce sur l’option 2
Denis DONGER : exprime son désaccord avec cette idée de majorité qui se serait exprimée pour BUFFET. Pense que ce soir on fait un truc pour rien. Dans quelle situation va-t-on se trouver si le PCF décide, au terme de son vote interne, de continuer de tenter d’imposer BUFFET ? Se prononce pour l’option 2.
Fabienne MOLLIER : Au départ, il ne devait pas y avoir vote. Donc on ne peut pas comparer avec le PS. Si c’est l’expression majoritaire qui devait être retenue dès le départ, il aurait fallu qu’on le sache. Se prononce pour l’option 2.
Michel VIVANT : AUTAIN ou SALESSE, peu importe. BUFFET est trop marquée. Se prononce pour l’option 2.
Frédéric ???????? : Peut importe le nom. Il faut choisir la personne la plus à même d’élargir le mouvement. On va encore être obligé de voter par défaut. C’est pour ça que le 4 décembre, j’ai choisi SALESSE, en mettant de côté mon engagement politique personnel. Une candidature hors parti permettrait un vote plus large. Se prononce pour l’option 2.
Guy CHATEIGNER : Il semble que c’est SALESSE ou AUTAIN qui permettraient de rassembler le plus largement. Se prononce pour l’option 2.
Nizou BONAT : La question du candidat lui est égale. Il faut continuer à travailler dans les collectifs, mais sur quels objectifs ? Se prononce pour l’option 2. SALESSE ou AUTAIN lui sont égales.
Véronique SINICOLA : On débat beaucoup des candidatures. Pour elle, ce n’est pas important. Ce qui importe, c’est le programme ; c’est lui qu’elle a envie de défendre. Se prononce pour l’option 2.
Sylvie ???????? : Est une ancienne PC. A envie qu’on avance sur le programme. La candidature aux présidentielles, elle s’en fout. Se prononce pour l’option 2.
Pierre FRITSCH : Rappelle que la question posée est : sur quelle base construire le consensus. Ne pense pas qu’on puisse construire ce consensus autour de BUFFET, ni qu’on doive faire appel à une tierce personne. Constate que pour ce qui concerne les candidatures AUTAIN ou SALESSE, il n’y a pas d’obstacles de nature politique exprimés contre elles. S’en tient à la proposition 2.
Roger GRESSE : Rejoint Françoise et Pierre. Se prononce pour l’option 2.
Odile FAVRAT : Proposition 2 avec la même demande que Françoise et Patrick.
Alain BONHOMME : Choix 2, avec une préférence pour SALESSE, qui a une carrure internationale.
Robert PENELON : comprend que BUFFET ne fasse pas consensus, mais c’est difficile à admettre pour lui. Se prononce pour l’option 1.
Ginette BONNEFOIS : Constatant que le consensus pourrait peut-être se trouver en dehors de BUFFET, se prononce plutôt pour le choix 2.
Plusieurs se demandent ce que sera l’avenir après le vote des militants communistes demain ?
Robert PENELON rappelle qu’il faudra que le caractère collectif ne soit pas oublié lors du choix des candidats aux législatives. L’accord est manifestement général ; les députés communistes devront être réélus, tout comme devront l’être les députés sortants partie prenante de notre rassemblement.
Beaucoup souhaitent que le travail du collectif puisse être recentré sur le programme ; la désignation rapide de notre candidat-e ne peut avoir d’autre objectif.
Beaucoup apprécient ce lieu d’échange et de paroles.
Roger GRESSE pense qu’il faudra des porte-parole du collectif, pour quand on aura des élus !
Il est collectivement insisté sur le fait qu’une notion nouvelle apparaît, celle de collectif de candidats à l’intérieur d’un collectif de porte-parole.
En conclusion, sur 20 personnes présentes :
1 se prononce pour la proposition 1
2 ne se prononcent pas
17 se prononcent pour la proposition 2, sans définir une préférence pour AUTAIN ou SALESSE. Toutefois, semble ressortir l’idée qu’en ce qui concerne cette option, elle n’a pas à revenir devant le comité local qui s’est déjà exprimé sur ces candidatures le 4/12.Semble également ressortir l’idée que toute personne répondant à la proposition 3 ne réglerait pas pour autant les questions posées. WURTZ aurait pu être une bonne candidature dans un autre contexte.